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Bio-bibliographie M
M
MAC GARRY Bernadette (Sr Bernadette, s.j.c.)
MAC GARRY, Bernadette (Sœur Bernadette). (1928). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1928. Arrive à Tahiti en 1949. Quitte Tahiti en 1954.
Bibliographie. –
MACHOUX Christianne (Sr Christianne, s.j.c.)
MACHOUX, Christianne (Sœur Christianne). (1953). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1953 à Tahiti. Arrive à Tahiti en 1980.
Bibliographie. –
MAFUTUNA Malia (Sr Malia, o.s.c.)
MAFUTUNA Malia (Sœur Malia). (1968). – Religieuse de l’Ordre de Saint Claire. Originaire du Vanuatu. Entre au monastère en 1992. Prononce ces vœux temporaires en 1996. Quitte l’Ordre en 2001.
Bibliographie. –
MAGLOIRE Elisabeth (Sr Elisabeth, s.j.c.)
MAGLOIRE, Elisabeth (Sœur Elisabeth). (1921). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1921. Arrive à Tahiti en 1965. Quitte Tahiti en 1969.
Bibliographie. –
MAHAI Gérald (R.P. Gérald, d.)
MAHAI, Gérald Matera (Père Gérald) (1955-2015). – Prêtre diocésain. Né le 13 mars 1955 à Papeete. Fils de Étienne Tanu’a MAHAI et Joséphine Aroarii TEURU. Après l’école primaire à l’école Notre Dame des Anges à Faaa de 1960 à 1967, il rejoint le petit-séminaire à Miti-Rapa de 1967 à 1971, puis le foyer Jean XXIII à Papeete de 1971 à 1974. En attendant son entrée au Grand Séminaire, il travaille d’août 1974 à janvier 1975 à l’Électricité de Tahiti. En février 1975, il rejoint de Pacific Regional Seminary à Fidji (Suva). Il est intitué au lectorat en 1977 et à l’acolytat en 1979. Entre temps il fera son service militaire au Camp d’Arue de janvier à décembre 1978. Il est ordonné diacre à l’église Maria no te Hau de Papeete le 23 octobre 1981, lors de son stage pastoral. De retour à Papeete en décembre 1982, il est ordonné prêtre le 25 mars 1983. Suite à son ordination, il est nommé vicaire de la paroisse de la Cathédrale. En janvier 1984, il est atteint d’une grave dépression qui le contraint à abandonner son ministère à partir de Pâques 1985. Après des soins à Oakland, il reprend du service en 1986 à la paroisse Sainte Thérèse de Papeete tout en étant responsable de la communauté Saint Lazare d’Orofara (Mahina). En 1990, il ets nommé curé des paroisses de Tiarei et Hitiaa, à quoi s’ajoute Makemo, Katiu, Takume, Raroia, Taega et Nihiru à partir de 1997. En 1998, il rejoint la paroisse Sainte Thérèse de Papeete. Il décède le 8 octobre 2015 à Medjugorje (Bosnie-Herzegovine) lors d’un pèlerinage avec la communauté Notre-Dame des Apôtres.
Bibliographie. - Semeur tahitien n°18 du dimanche 25 octobre 2015 - p.4 ;
MAHAGA Gaspard (Diacre Gaspard, d.)
MAHAGA, Gaspard (Diacre Gaspard). (1959). – Diacre diocésain. Ordonné diacre en 2004.
Descendance. –
Bibliographie. –
MAHÉ Albéric Pierre (Fr Albéric Pierre, f.i.c.)
MAHÉ, Albéric Pierre (le Frère Albéric Pierre) (1908). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né en 1908. Arrive à Tahiti en 1937. Quitte Tahiti en 1947.
Bibliographie. –
MAHÉ Yves Marie Jh (Fr Ancillin, f.i.c.)
MAHÉ, Yves Marie Jh. (le Frère Ancillin) (1879-1952). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né le 13 avril 1879 à Saint Thois (Finistère). Entre au noviciat le 8 septembre 1895. Profès le 8 septembre 1896. Arrive à Tahiti en 1897. Nommé à Papeete en 1897. Il sera à Atuona (Hiva Oa) de mars 1899 à novembre 1904. Il quitte Hiva Oa le 25 novembre 1904 par la « Gauloise » avce les Frères Pierre Damien Letendre* et Prudent Le Chafotec*. Quitte Tahiti pour le Canada par le « Mariposa » e 6 mai 1905. Meurt le 11 mai 1952 à Josselin (Morbihan).
Bibliographie. –Chronique n°192 – octobre 1952, p.415-417.
MAI Bruno (R.P. Bruno, d.)
MAI Bruno (Père Bruno) (1958). – Prêtre diocésain. Né le 31 août 1958 à Nouméa (Nouvelle Calédonie). Après le foyer-séminaire Jean XXIII, il entre au Grand Séminaire de 1984 à 1991. Ordonné diacre le 12 avril 1991 avec Abraham Meitai* et patrick Caire*. Ordonné prêtre le 24 avril 1992 à Saint Joseph de Faaa par Mgr Michel Coppenrath. Il est chargé del’A.M.D.J. et responsable de la paroisse de Huahine. En 1996, il est nommé vicaire à Papeete et Vicaire Général. En 1999, il est nommé Vicaire épiscopal et répondant du Renouveau dans l’Esprit. En 2001, il est nommé curé de la paroisse Saint Joseph de Faaa. Nommé Administrateur apostolique le 31 mars 2011. Relevé de cette charge en 2013. Le 8 août 2013, part au Canada pour une période de trois ans.
Bibliographie. – Semeur tahitien n°8 du 17 avril 2011, p.8 ;
MAI Raymond (Diacre Raymond, d.)
MAI, Raymond (Diacre Raymond). (1959). – Diacre diocésain. Né le 24 août 1959 à Papeete.Ordonné diacre en 1996 à Saint Michel de Papara. Nommé à la charge pastorale de Tautira de mai 1996 à 2004. Nommé à Paea de 2004 à 2011. En avril 2011, il est nommé à Papara.
Descendance. –
Bibliographie. – Semeur tahitien n°2 du 29 janvier 2012 ;
MAIGRET Louis (R.P. Désiré, s.s.c.c.)
MAIGRET, Louis (Père Désiré). 1804-1882. - Religieux picpucien. Né le 14 septembre 1804 à Maillé (Vienne). Profès en 1822 dans la congrégation. Prêtre à Rouen le 20 septembre 1828. Envoyé comme missionnaire en Océanie en 1834, est destiné aux Gambier où il arrive le 9 mai 1835. En 1840 est envoyé aux Îles Sandwich dont il sera nommé vicaire apostolique en 1846. Meurt à Honolulu le 11 juin 1882.
Bibliographie. –
MAINDROT Saint Prix (Sr Saint Prix, s.j.c.)
MAINDROT, Saint Prix (Sœur Saint Prix). (1848-1915). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1848. Arrive à Tahiti en 1886. Décède à Tahiti en 1898.
Bibliographie. –
MAINGUY Jean François (Fr Anthème Jean, f.i.c.)
MAINGUY, Jean François (Frère Anthème Jean). (1879-1932). - Religieux des Frères de l'Instruction chrétienne de Ploërmel. Né le 21 avril 1879 à Guillac (Morbihan). Prend l'habit le 19 mars 1895. Enseigne onze ans aux États-Unis et en Angleterre. Arrive à Tahiti en mars 1914. Y reçoit, le 19 avril, la direction de l'école. Reprendra en mains la discipline un peu négligée et les programmes d'étude après le long et débonnaire directoriat du Frère Alain Guitton*. À son arrivée, l'école compte 188 élèves groupés en cinq classes. Entretiendra de bonnes relations avec les autorités de la colonie. Lors de la terrible épidémie de grippe espagnole, en 1918, sous sa direction, les Frères se font « infirmiers, postiers, téléphonistes, pharmaciens » pour aider malades et services publics, et « distribuent des secours dans le secteur ». Fait, « à la satisfaction générale », poser l'électricité à l'école. Dès 1915, commence à prévoir la construction de la nouvelle école (54 x 12 m) qui est inaugurée et bénie en 1920. Reçoit le 18 juillet 1922 son changement de poste et sa nomination en France. Part dès le lendemain. Il laissait une école comptant 297 élèves, dont 60 pensionnaires. Meurt accidentellement à Jersey, où il était directeur de la maison généralice de l'Institut, le 5 septembre 1932.
Bibliographie. –
MAIRE William (Diacre William, d.)
MAIRE, William (Diacre William). (1947). – Diacre diocésain. Ordonné diacre le 13 octobre 1989 à Faaa. Nommé à la paroisse Saint Joseph de Faaa et responsable de la Légion de Marie. Il assuera la construction du Centre Cana à Outumaoro (Punaauia).
Descendance. –
Bibliographie. –
MALESSAS Amos (Fr Amos, f.s.c.)
MALESSAS, Amos (Frère Amos). - Religieux des Frères du Sacré Cœur en stage.
Bibliographie. –
MALLO-VITES Lourdes (Sr Lourdes, s.j.c.)
MALLO-VITES, Lourdes (Sœur Lourdes). (1941). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1941. Arrive à Tahiti en 1973. Quitte Tahiti en 1946.
Bibliographie. –
MALTAIS Oscar (Fr Oscar, f.s.c.)
MALTAIS, Oscar (Frère Oscar). - Religieux des Frères du Sacré Cœur.
Bibliographie. –
MAMA TAIRA Tryphon (R.P. Tiripone, d.)
TRYPHON, Mama Taira (1846-1881). - Premier indigène ordonné prêtre en Polynésie française. Né en 1846 à Mangareva. Son père était de la branche cadette des rois de Mangareva. Il fut même régent, après avoir été cuisinier du roi. Une gravure le réprésente, avec un habit de colonel envoyé au roi Mapouteoa* par Louis-Philippe ; ce costume encore que bien râpé portait ombrage au résident français, Martial Martin ! Le Père Nicolas Blanc* avait rassemblé une quinzaine d'élèves à Anaotiki. En 1869, avec l'agrément de l'évêque de Tahiti, il en choisit trois des plus instruits et des plus dignes et les envoya à Tahiti. Parmi eux Mama Taira Tryphon, qui reçut la tonsure et les quatre ordres mineurs le 21 septembre 1869. Il revint aux Gambier, portant la soutane, et le Père Laval* le recevait à sa table. Il retourna reprendre ses études au collège du Père Nicolas. Ses deux compagnons ne persévérèrent pas. Lui fut ordonné prêtre à la chapelle de l’évêché par Mgr Tepano Jaussen le 24 décembre 1873. On le signale comme catéchiste à Faaone près de Papeete. Après quelques années de ministère local il est envoyé à Valparaiso vers 1879. Il mourut d'une pulmonie foudroyante, à Valparaiso, le 27 décembre 1881. Le Père Ortaire Orvain écrit au Père Collette* : « Pendant les deux mois qu'il a vécu au milieu de la communauté de Valparaiso, il l'a beaucoup édifiée. Il était aimé de tout le monde. »
Bibliographie. –
MANATE Marcel (Diacre Marcel, d.)
MANATE, Marcel (Diacre Marcel). (1943). – Diacre diocésain. Ordonné diacre en 1995.
Descendance. –
Bibliographie. –
MARERE Pierre (Diacre Pierre, d.)
MARERE, Pierre (Diacre Pierre). (1940-2013). – Diacre diocésain. Né le 31 juillet 1940 à Makatea, fils de Potiniarii Marere et Marcelle Teiho a Tiare. Il est parmi les premiers élèves de l’acole des diacres qui s’ouvrit au mois de janvier 1976. Ordonné diacre le 24 février 1979 à Papeete avec Tihoti Anania*, André Chiu* et Léon Min Chiu*. Il est le fondateur du groupe de prière du Renouveau dans l’Esprit « Communauté Te Aroha ». Avce cette communauté, il mettra en place le service « SOS Prière » pour l’assistance aux personnes en détresse. C’est lui également qui sera le maître d’œuvre de la Croixlumineuse du jubilé dans les hauteurs de la Mission (Papeete), inaugurée et bénie le 7 janvier 2001. Décéde le 1er janvier 2013 d’un cancer.
Descendance. – Épouse le Marianne Ehumoana a Rairoa. De cette union sont nés : 6 enfants et un enfant adopté.
Bibliographie. – Semeur tahitien n°1 du 13 janvier 2013, p.5 ;
MARIAGE François (R.P. Mandé, s.s.c.c.)
MARIAGE, François (Père Mandé). (1897-1976). - Religieux picpucien. Né en 1897. En mission à Haïnan de 1928 à 1947. Arrive à Tahiti en 1947. Baptisera de nombreux membres de la communauté chinoise. Quitte Tahiti en 1952. Décède le 15 mars 1976 à Vannes (France).
Bibliographie. –
MARIASSOUCÉ Ernest (Diacre Ernest, d.)
MARIASSOUCÉ, Ernest (Diacre Ernest). (1957). – Diacre diocésain. Ordonné diacre le 30 décembre 2006 à Saint Jean l’évangéliste de Toahotu..
Descendance. –
Bibliographie. – Semeur tahitien n°2 du 28 janvier 2007, p.7 ;
MARIE-MICHEL Flavienne (Sr Flavienne, s.j.c.)
MARIE-MICHEL, Flavienne (Sœur Flavienne). (1856-1944). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1856. Arrive à Tahiti en 1877. Meurt à Tahiti en 1944.
Bibliographie. –
MARQUER Pierre (Fr Gatien Marie, f.i.c.)
MARQUER Pierre (le Frère Gatien Marie). (1837-1893). - Religieux de la Congrégation de l'Instruction chrétienne. Né le 24 février 1837 à la Chapelle-du-Lou (Ille-et-Vilaine), le 27 février 1837. Entre dans l'Institut le 15 septembre 1859. Après deux ans d'enseignement en France, s'embarque pour Tahiti le 4 juin 1862. Fait partie du groupe qui, avec le Frère Stanislas Cochet*, va tenter l'établissement d'une école aux Marquises. Rentre en France après trois ans de mission en 1867. Décédé à Ploërmel le 9 octobre 1893.
Bibliographie. –
MARRINON Annette Marie (Sr Annette Marie, s.j.c.)
MARRINON, Annette Marie (Sœur Annette Marie). (1872-1956). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1872. Arrive à Tahiti en 1930. Décède à Tahiti en 1956.
Bibliographie. –
MARTIN Michel (R.P. Bonaventure, s.s.c.c.)
MARTIN, Michel (Père Bonaventure). (1879-1915). - Religieux picpucien. Né en 1879. Arrive à Tahiti en 1905. Décède le 24 août 1915 à Rarotonga (Cook).
Bibliographie. –
MARTIN Mgr Joseph, s.s.c.c.
MARTIN, Mgr Joseph (1849-1912). - Vicaire apostolique des Îles Marquises. Né à Qeneston (Loire-Atlantique) le 15 mars 1849. Entre, déjà prêtre, au noviciat des picpuciens à Issy et fait profession dans la congrégation le 15 octobre 1878. Le 2 novembre s'embarque au Havre pour Tahiti où il arrive le 31 décembre sur le Percy Edward. Il travaille à Tahiti comme simple missionnaire, puis, à partir de 1883, comme provincial. En 1888, il fait à ce titre le voyage en France pour assister à un Chapitre général de son ordre. Il surveille alors l'édition d'un nouveau testament en tahitien (Nantes, 1889). À son retour à Tahiti, le 11 avril 1890, est nommé par Rome administrateur apostolique des Îles Marquises, territoire demeuré sans chef après la mort de Mgr Dordillon* et du Père Pouet*. Le 3 juin 1892 il est nommé vicaire apostolique et évêque in partibus d'Uranopolis. Il est sacré à San Francisco le 1er janvier 1893. Les efforts religieux de Mgr Martin furent singulièrement contrecarrés par les lointains contrecoups du combisme. Il eut la tristesse de voir fermer successivement toutes les écoles ouvertes par la mission où enseignaient les Frères de Ploërmel appelés en 1899 et maintenues à grands frais, écoles qui étaient l'espérance de meilleures générations et ne seront pas remplacées sur le champ. Sous différents prétextes la mission est inquiétée : l'institution de la propriété foncière est pour l'administration une occasion de brimer l'évêque dont les droits territoriaux sont contestés ou violés. D'où de multiples procès, une situation très tendue et d'incessantes difficultés d'ordre administratif. C'est Mgr Martin qui eut à subir les avanies de Gauguin*, paroissien peu accommodant. L'évêque meurt d'un cancer de l'estomac, le 27 mai 1912, à Atuona, où il avait installé le nouveau siège du vicariat et sans avoir pu, en près de vingt ans, quitter une seule fois les Marquises pour une visite ad limina.
Bibliographie. – On trouvera de nombreuses lettres de Mgr Martin, qui fut d’abord « le Père Roagtien » dans les Annales des Sacrés Cœurs, 1895 à 1902, 1905, 1908 et 1909 ; les Annales de la Propagation de la Foi, 1896 et 1897, etc… En voir la liste détaillée dans Streit, Bibliotheca Missionum, t.21, p.355-356. – Mgr Martin est l’auteur du grand catéchisme en marquisien : E haatoitoi ia i te ui katoliko, Paris 1903, 504 p. et de deux opuscules d’ordre catéchétiques : No te ekaretia, Braine le Comte, 1911, 95 p. et Umaha i katoriko ai tatou aoe i porotetani, Braine le Comte, 1911, 148 p.
MARTINEZ Madeleine (Sr Madeleine, s.j.c.)
MARTINEZ, Madeleine (Sœur Madeleine). (1920). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1920. Arrive à Tahiti en 1961. Quitte Tahiti en 1962.
Bibliographie. –
MARUHI Pascalina (Sr Pascalina, o.s.c.)
MARUHI, Pascaline (Sœur Christiane). (1973). – Religieuse de l’Ordre de Saint Claire. Entre au monastère en 1996. Prononce ses vœux en 2000.
Bibliographie. –
MASSENG Anicet (Fr Anicet, f.s.c.)
MASSENG, Anicet (Frère Anicet). - Religieux des Frères du Sacré Cœur. Arrive à Tahiti en 1989.
Bibliographie. –
MAUREL Louis (R.P. Célestin, s.s.c.c.)
MAUREL, Louis (Père Célestin). (1862-1950). - Religieux picpucien. Né à Membre par Sauveterre (Aveyron) le 31 mai 1862. Fait profession dans la congrégation des Sacrés-Cœurs le 19 mars 1886. Prêtre le 19 mars 1889. Arrive à Tahiti le 6 juin de la même année. Après un an de séjour à Anaa aux Îles Tuamotu, s'occupe pendant huit ans des districts de Mataiea-Papara et Papeari à Tahiti. Passera ensuite six ans à la cathédrale de Papeete. Nommé provincial en avril 1905, il le restera jusqu'en 1947, résidant à Papeete. C'est à ce titre qu'il aidera la mission catholique à prendre pied dans les Îles Sous-le-Vent et les Australes, y ouvrant des écoles et des chapelles. Durant l'automne de 1928, par exemple, il visite les Australes. À Rimarara il élève un petit monument sur la tombe du Père Cavaignac*. En octobre 1929, il bâtit une maison à Rurutu. Se retire à Papeete où il meurt le 18 décembre 1950. Il avait collaboré depuis sa fondation en 1909 à la rédaction du Vea Katorika, le journal de la mission.
Bibliographie. – On trouve des lettres de lui dans les Missions Catholiques de 1893, 1903, 1907 et 1910 ; les Annales des Sacrés Cœurs de 1894, 1903, 1905 à 1910, 1924, 1927 à 1930, 1933. – Une note sur ses noces d’or dans les Annales des Sacrés Cœurs, 1939, p.169-172 ;
Semeur tahitien n°6 du 21 mars 2010, p.10 ;
MAURICE Jean Elie (Sr Jean Elie, s.j.c.)
MAURICE, Jean Elie (Sœur Jean Elie). (1931). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1931. Arrive à Tahiti en 1973. Quitte Tahiti en 1981.
Bibliographie. –
MAURIN Pierre (Fr Liguori, s.s.c.c.)
MAURIN, Pierre (Frère Liguori). (1818-1889). - Religieux picpucien. Né en 1818. Missionnaire à Tahiti en 1854. Quitte Tahiti en 1863. Décède le 1er octobre 1889 à Valparaiso (Chili).
Bibliographie. –
MAYAUX Ambroise (R.P. Jean, s.s.c.c.)
MAYAUX, Ambroise (1926-2007). - Religieux picpucien. Né le 31 août 1926, à Favières (Meurthe et Moselle). Profès dans la congrégation le 8 septembre 1952 à Montgeron. Il fait profession perpétuelle à Chateaudun fin 1955 ; puis de novembre 1955 à juin 1957, il fait ses études à Rome. Il est ordonné le 1er Juillet 1957 à Chateaudun. En septembre 1958, il est nommé à Sarzeau comme professeur de 4ème, puis professeur de 6ème à Burthecourt en juin 1960. Il arrive en Polynésie en Août 1963, et est nommé instituteur du primaire à l'école Saint Joseph de Taiohae aux Marquises. Il occupera de nombreuses responsabilités dans le diocèse des Marquises : Vicaire Général de Mgr Tirilly, curé des paroisses de Atuona, de Nuku-hiva, de Ua-huka, de Ua-pou et de Fatu-iva. Il est nommé à la direction et à l'économat de l'école Saint Joseph. « Les marquisiens le surnommaient : le saint des Marquises, avec son cheval Tarzan, parce qu'il ne reculait pas devant les obstacles qu'il rencontrait dans ces vallées et ces montagnes abruptes. Il se souciait plutôt d'apporter les Sacrements de l'Église et l'Eucharistie à ses chers paroissiens dans les fonds des vallées ». Il fut vicaire capitulaire lors de la vacance du siège en 1972. Décède le 25 juin 2007 à Pirae (Tahiti). Le 30 juin 2007, son corps est embarqué à bord de l’« Aranui » pour être inhumé à Taiohae (Nuku Hiva).
Bibliographie. – Semeur tahitien n°13 du 8 juillet 2007, p.12 ;
MAYNE Henri (Mr Henri, s.s.c.c.)
MAYNE, Henri (Monsieur Henri) ( ?-1877). – Laïc missionnaire. Décède en 1877.
Bibliographie. –
MAZÉ Laurent (Mgr Paul, s.s.c.c.)
MAZÉ, Laurent (Monseigneur Paul). (1885-1976). - Cinquième vicaire apostolique de Tahiti. Né le 4 avril 1885 à Pleyben (Finistère). Profès picpucien le 8 décembre 1904 ; prêtre le 25 septembre 1910, le Père Paul arrive à Tahiti le 4 décembre de la même année. Passera d'abord huit ans aux îles Cook à Mauke, 1910-1916, puis à Atiu. Est envoyé aux Tuamotu en 1918 ou, après deux années passées avec le Père Amédée Nouailles* à Hikueru, il sera seul en charge des îles de l'Est, n'ayant aucun poste fixe, mais circulant d'île en île, sans cesse en voyage sur les goélettes à voiles, alors les plus nombreuses dans ces parages difficiles, ou sur son petit cotre, le Saint-Pierre. Actif et entreprenant, homme de jugement pondéré, prêtre à l'âme apostolique et ne vivant que pour les gens des Tuamotu dont il connaît bien la langue, le comportement et les habitudes de vie, vingt ans le Père Paul maintiendra dans les Tuamotu de l'Est les grandes traditions des Fierens* et des Terlyn*. Après la mort de Mgr Nouailles*, en 1937, il fut nommé évêque titulaire d'Ascalon et vicaire apostolique de Tahiti, le 8 novembre 1938. Il sera sacré à Papeete, le 30 avril 1939, par son collègue Mgr Le Cadre*, vicaire apostolique des îles Marquises. Évêque, Mgr Paul Mazé sera bloqué dans son vicariat par la Seconde Guerre mondiale et ne fera sa première visite ad limina qu'en 1946 ; la seconde ayant lieu en 1955. Poussé par une vive compréhension des besoins des populations dont il a la charge et devant l'impressionnante montée démographique que connaît alors la Polynésie française, remontée qui se joint à une concentration urbaine à Papeete, Mgr Mazé fait effort pour fournir à la jeunesse tahitienne des maîtres et des guides. Il obtient du F.I.D.E.S. d'importantes contributions, qui jointes aux dons de la population lui permettent d'agrandir, en 1948 et en 1956, les bâtiments du pensionnat mixte d'Uturoa ; d'ouvrir, avec le concours des Sœurs de Notre-Dame des Anges qu'il fait venir du Canada, un pensionnat à Faaa en 1951 et un autre à Taravao en 1962 ; de faire construire à Papeete, dans le quartier de Taunoa une école de filles (1957) qui sera confiée aux Sœurs de Notre-Dame des Anges et une école de garçons, Saint-Paul, prise en charge par les Frères de Ploërmel. En même temps, il appuie le programme des Frères qui, en plusieurs tranches, construisent d'imposants bâtiments scolaires sur la colline qui domine la cathédrale. En 1952, un petit séminaire est installé, à Mitirapa, dans la presqu'île de Taiarapu, nouvelle manifestation de la volonté manifestée par Mgr Mazé dès 1939 et reçue alors dans le septicisme général de tout faire pour permettre la naissance d'un clergé local. Une nouvelle paroisse, Sainte-Thérèse, est créée en 1956, à Papeete. A la même époque, Mgr Mazé introduit à Tahiti les Sœurs Notre-Dame du Bon Pasteur d'Angers pour lesquelles il construit une résidence et fonde une congrégation locale des Filles de Jésus Sauveur. Il voit, de 1963 à 1968, la municipalité de Papeete restaurer sa cathédrale dont l'intérieur est modernisé. Les offices ont alors lieu dans l'église dite « de la mission », hangar américain transformé en une salle susceptible de recevoir 1 000 personnes et qui demeurera utilisée par les catholiques du quartier de la Mission. Mgr Mazé tiendra à assister à Rome, de 1962 à 1965, à toutes les séances de Vatican II. En juin 1966, lors de l'établissement de la hiérarchie dans le Pacifique Sud, le vicariat apostolique de Tahiti devient l'archevêché de Papeete, avec l'évêché de Taiohae comme suffragant. Deux ans plus tard, le 3 juin 1968, Mgr Mazé a la joie de consacrer évêque l'abbé Michel Coppenrath*, un enfant du pays. On a fêté le 4 avril précédent ses trente années d'épiscopat : il peut chanter son nunc dimittis et se retirer dans le presbytère de Taravao où il achève une longue carrière dans le recueillement et la prière.
Au cours de sa carrière épiscopale, Mgr Mazé a vu mûrir les premiers fruits de l'œcuménisme. Les conflits avec les différentes dénominations religieuses locales, qui avaient marqué à Tahiti le XIXè siècle et le début du XXè siècle, s'estompent et ne se manifestent plus guère que par les polémiques de presse ou de radio sur des interprétations bibliques ou des questions de crédits scolaires. L'homme de fermeté doctrinale se double en effet chez Mgr Mazé d'un gentilhomme courtois et de tempérament irénique. L'administration, même dans les situations les plus délicates, a toujours apprécié la loyauté de son action. Les populations admirent l'orateur disert qui manie avec abondance la langue tahitienne, le prêtre charitable qui visite les malades, le religieux vivant dans la plus stricte pauvreté personnelle, le pasteur accueillant à la bonté compréhensive. Il est commandeur de la Légion d'honneur depuis 1962. Ses armes portent l'hermine de Bretagne sur champs d'argent ; les Sacrés-Cœurs ; une rose à trois pétales tombantes ; son cotre, le Saint-Pierre, voguant à pleines voiles. Mgr Mazé a ainsi marqué ses origines, la congrégation à laquelle il appartient, Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus et sa vie de marin. Décède le 21 décembre 1976 à Papeete (Tahiti)
Bibliographie. - On trouve des lettres du « Père Paul » et de Mgr Mazé dans les Annales des Sacrés-Cœurs de 1911, 1914, 1924 à 1940 ; dans les Annales de la Propagation de la Foi, 1920 et 1921 ; dans les Missions catholiques, 1920, 1926, 1928. - Un article de lui : Histoire d'hier. Le dernier Kaîto Takoto dans le Bulletin de la Société des Études océaniennes, 1929, p.279-289. - Voir à son sujet : Annales des Sacrés-Cœurs ; 1938, p.586-588 ; 1939, p.164-169 (son sacre). Également : Missions des îles, mars 1958, p.48-52 et sv. - Les vingt pages d'un numéro spécial du Semeur tahitien (Octobre-novembre 1960) ont été consacrées à Mgr Mazé lors de son jubilé. La couverture porte une excellente photographie de l'évêque. - Guy de Larigaudie : Un ruban rouge bien placé ; le Père Paul Mazé, apôtre des Tuamotu (Monde colonial illustré, 1937, M. 224, portr.). - La bibliographie complète de Mgr Mazé se trouve dans Streit, Bibliotheca missionum, t. 21, p.600-601.
Semeur tahitien n°21 du 6 décem 2009 p.10-11 ;
MÉDÉNILLA Carmélita (Sr Carmelita)
MÉDÉNILLA, Carmélita (la sœur Carmélita). (1932). - Religieuse des Sœurs de Notre dame de Charité du Bon Pasteur d’Angers. Né en 1932. Pronoce ses vœux en 1961. Arrive à Tahiti en 1968. Quitte Tahiti en 1984 après16 ans de présence.
Bibliographie. –
MEFRET Xavier (Fr Dalvias de Jésus, f.i.c.)
MEFRET, Xavier (le Frère Dalvias de Jésus) (1852-1890). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né en 1852. Arrive à Tahiti en 1874. Quitte Tahiti en 1875. Quitte la congrégation.
Bibliographie. –
MEGEN Marinus van (R.P. Pierre, s.s.c.c.)
MEGEN, Marinus van (Père Pierre). (1887-1954). - Religieux picpucien. Né en 1887. Arrive à Tahiti en 1916. Quitte Tahiti en 1922. Décède le 9 novembre 1954 à Bavel (Pays Bas).
Bibliographie. –
MEITAI Abraham (R.P. Abraham, d.)
MEITAI, Abraham (Père Abraham) (1962). – Prêtre diocésain. Né en 1962, fils de David Meitai et Lucie Ariie. Entre au foyer-séminaire de Mitirapa en 1975 puis au foyer Jean XXIII en 1977. APrs une expérience professionnel au C.E.P. à Moruroa, il entre au grand Séminaire Raanuu na te Varua en septembre 1984. ; Ordonné diacre le 12 avril 1991, en même temps que Patrick Caire* et Bruno Mai*, à Maria no te Hau de Papeete. Ordonné le 25 mars 1992 à Maria no te Hau de Papeete par Mgr Michel Coppenrath*. De mars 1992 à 1995, il est vicaire de Papeete, aumônier du rosaire Vivant et curé des îles Australes. De 1995 à 2002, il est nommé curé de la côte Est de Mahina à Faaone. En 2002-2003, il suit une formation à l’Institut catholique d eParis, tout en étant vicaire de Notre Dame des Victoire. À son retour, il est nommé vicaire de Papeete et curé aux Tuamotu (Kauehi, Raraka, Aratika et Puka-puka). En 2005 eil est nommé curé de Notre Dame de Grâce de Puurai. En 2006, il aura en plus la paroisse de Makemo, et d’octobre 2007 à mai 2011, la charge pastorale de Raiatea-Tahaa. En avril 2011, il est nommé curé de Saint Joseph de Faaa.
Bibliographie. – Semeur tahitien n°7 du 8 avril 2012 ;
MÉJEAN Justin (R.P. Hyacinthe, s.s.c.c.)
MÉJEAN, Justin (Père Hyacinthe) (1875-1960). - Religieux picpucien. Né à Saint-Étienne-de-Valdonnez (Lozère) le 4 septembre 1875. Profès dans la congrégation le 24 mai 1894. Ordonné prêtre le 22 juillet 1900, part la même année pour la mission des Marquises. Nommé provincial en avril 1903. Retourne en France pour le chapitre de son ordre en 1903. Rentré aux Marquises peu après, y demeure jusqu'en 1911. Revient en Europe en 1911, date à laquelle il rentre définitivement en France où il est aumônier à Picpus et à Mende. Il décède le 17 avril 1960 à Mende (France).
Bibliographie. –
MENANT Jean Marie (Fr Joseph, f.i.c.)
MENANT, Jean Marie (Frère Joseph) (1831- ?). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né le 28 avril 1831 à Saint Aubin du Cormier. Entre au noviciat le 19 mars 1895. Arrive à Tahiti en 1864. Nommé à Papeete puis à Mataiea. Quitte Tahiti en 1871. Quitte la congrégation.
Bibliographie. –
MÉRIAN François (R.P. Cyrille, s.s.c.c.)
MÉRIAN, François (Père Cyrille). 1864-1935. - Religieux picpucien. Né à Ambon (Morbihan), le 24 juin 1864. Profès dans la congrégation en 1886 ; ordonné prêtre le 12 avril 1889. Reçoit son obédience pour Tahiti. Arrive à Papeete le 6 juin 1889. Passe deux ans et demi à Tahiti, dix-huit mois à Moorea, quatre ans et demi à Anaa dans les Tuamotu et trois ans aux Gambier. Rentre en France pour raison de santé en mai 1900. Meurt à Braine-le-Comte (Belgique), le 7 décembre 1935.
Bibliographie. – Quelques lettres de lui ont été publiées. Voir à son sujet : Streit, Bibliotheca missionum, t. 21, p. 357.
MÉROT Édouard (Fr Arsène, f.i.c.)
MÉROT, Édouard (Frère Arsène) (1920-2009). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né le 22 juillet 1920 à Corlay. Entre au noviciat le 24 août 1935. Arrive à Tahiti en 1947. Quitte Tahiti en 1952. Meurt le 30 avril 2009 (Josselin (Morbihan).
Bibliographie. –
MERVIN Tom (Diacre Tom, d.)
MERVIN, Tom (Diacre Pierre). (1964). – Diacre diocésain. Ordonné diacre le 25 janvier 2009 à Saint Paul de Mahina.
Descendance. –
Bibliographie. –
MESLE Isidore (Fr Daniel Paul, f.i.c.)
MESLE, Isidore (Frère Daniel Paul) (1924-1999). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né le 10 juillet 1924 à Ménéac (Morbihan). Entre au noviciat le 24 août 1939. Il enseigne d’abord à Guéméné sur Scorff, à Gourin et à Pontivy. Arrive à Tahiti en 1950 comme professeur de 3ème. De 1959 à 1962, il est directeur du Collège Lamennais, période durant laquelle la première classe de 2nde sera ouvert (1960). Quitte Tahiti en 1962. Meurt le 27 mai 1999 à Pontivy.
Bibliographie. – 1960-2010 – 50 années de mission partagée, Papeete – 2010, p.22 ;
MEST Jean René (Fr Jean René, f.i.c.)
MEST, Jean René (Frère Jean René) (1950). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né en 1950. Arrive à Tahiti en 1974. Quitte Tahiti en 1976.
Bibliographie. –
MÉTAIRIE Jean Louis (Fr Fidentien Alphonse, f.i.c.)
MÉTAIRIE Jean Louis (le Frère Fidentien Alphonse) (1914-1988). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né le 21 juin 1914 à Bédée. Entre au noviciat le 24 août 1930. Arrive à Tahiti en 1948. Quitte Tahiti en 1979. Meurt le 21 avril 1988 à Josselin.
Bibliographie. –
METOFAKAHAU Helena (Sr Helena, s.j.c.)
METOFAKAHAU, Helena (Sœur Helena). (1952). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1952 à Wallis. Arrive à Tahiti en 1982.
Bibliographie. –
MEUNIER Anne (Sr Anne, s.j.c.)
MEUNIER, Anne (Sœur Anne). (1857-1919). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1857. Arrive à Tahiti en 1883. Décède à Tahiti en 1913.
Bibliographie. –
MEYER Gaspard (Sr Gaspard, s.j.c.)
MEYER, Gaspard (Sœur Gaspard). (1865-1921). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1865. Arrive à Tahiti en 1888. Décède à Tahiti en 1906.
Bibliographie. –
MICHAUD Jules (Fr Jules, s.s.c.c.)
MICHAUD, Jules (Frère Jules) (1817- ?). - Religieux picpucien. Né en 1817. Arrive aux Marquises en 1846. Quitte les Marquises en 1847.
Bibliographie. –
MICHEL Marie-Anne (Sr Sainte Flavienne, s.j.c.)
MICHEL, Marie-Anne (1856-1944). - en religion, Sœur Sainte-Flavienne, de la Congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née le 1er juillet 1856 à Saint-Pierre-du-Champ (Haute-Loire). Professe dans l'institut le 19 mars 1877, à Paris. Est envoyée à Papeete la même année et y arrive par le Buffon, le 6 décembre 1877 ; elle s'y occupera de la cuisine et de divers emplois dans la Communauté. En 1886, à Papeuriri, elle aide à la classe. Est envoyée la même année à Taiohae, Marquises, où elle s'occupe de la cuisine et de la lingerie. Rentre en 1927 à Papeete où elle meurt le 2 janvier 1944, ayant passé soixante-sept ans au service de l'enfance.
Bibliographie. –
MICHELOT Ange Louis (R.P. Théophane, s.s.c.c.)
MICHELOT, Ange Louis (Père Théophane). (1917-1994). - Religieux des Sacrés-Cœurs. Né en 1917. Arrive à tahiti en 1946. Quitte Tahiti en 1953. Décède le 26 novembre 1994 à Napierville (Canada).
Bibliographie. –
MIDDEKE Bernardin (Fr Bernardin, s.s.c.c.)
MIDDEKE, Bernardin (Frère Bernardin). (1876- ?). - Frère convers picpucien. Né en 1876. Arrive aux Marquises en 1898. Quitte les Marquises en 1900. Décède en ?.
Bibliographie. –
MILES Paul (Fr Paul, f.s.c.)
MILES, Paul (Frère Paul). - Religieux des Frères du Sacré Cœur. Né len 1926. Quitte Tahiti en 2001.
Bibliographie. –
MILIN François (Fr François, f.i.c.)
MILIN, François (le Frère François) (1945). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né len 1945. Arrive à Tahiti en 1969. Quitte Tahiti en 1971.
Bibliographie. –
MIN CHIU Léon (Diacre Léon, d.)
MIN CHIU, Léon (Diacre Léon). (1944). – Diacre diocésain. Né le 5 novembre 1944 à Punaauia. Il épouse Pauline le 5 avril 1969. Ils ont 4 enfants. Ordonné diacre le 24 février 1979 à Papeete. Nommé à la paroisse Saint Étienne de Punaauia.
Descendance. –
Bibliographie. – Semeur tahitien n°5 du 16 mars 2014, p.15 ;
MINGANT Jean-Yves (Fr Jean-Yves, f.i.c.)
MINGANT, Jean Yves (le Frère Jean Yves) (1952). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né en 1952. Arrive à Tahiti en 1975. Quitte Tahiti en 1977.
Bibliographie. –
MIODIUSKI Stanislas (R.P. Stanislas, s.s.c.c.)
MIODUSKI, Stanislas (1932). - Religieux picpucien. Né le 19 février 1932 à Plock, Pologne. Profès le 11 novembre 1953. Prêtre le 22 décembre 1956. Arrive à Tahiti en 1972. En poste à Uturoa. Quitte Tahiti en 1978.
Bibliographie. –
MISSON Eliza (Sr Marie Andéol dite Sr Mélanie, s.j.c.)
MISSON, Eliza (Sœur Marie Andéol, dite Sœur Mélanie). (1835-1901). - Religieuse de la Congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née à Pierrelatte (Drôme) le 6 mai 1835. Fait profession à Cluny, le 24 septembre 1855. Les Antilles furent son premier champ d'apostolat. La laïcisation des écoles l'oblige à rentrer en France en 1884. En 1885, elle fut dèsignée comme supérieure principale du district de Tahiti. Durant seize ans, elle mit sa longue experience d'éducatrice au service des œuvres. C'est elle qui ajoute aux classes primaires deux salles d'asile, l'une pour les petits garçons, l'autre pour les petites filles. Elle adjoint une école enfantine, à l'école existante. Dès février 1890, cette école compta quatre-vingt-cinq élèves répartis en deux classes. Elle-même préparait les enfants à la première communion. Elle mourut le 20 octobre 1901, après dix-huit mois de grandes souffrances.
Bibliographie. –
MITRIDE Parfait (Sr Parfait, s.j.c.)
MITRIDE, Parfait (Sœur Parfait). (1879-1964). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1879. Arrive à Tahiti en 1913. Décède à Tahiti en 1964.
Bibliographie. –
MÖLLERS Robert Oscar (R.P. Wendelin, s.s.c.c.)
MÖLLERS, Robert Oscar (Père Wendelin). (1850-1914). - Religieux picpucien. Né en 1850 en Allemagne. Arrive aux Marquises en 1877. Quitte les Marquises en 1884. Décède le 1er septembre 1914 à Honolulu (Hawaii).
Bibliographie. –
MONDON Dominique (Fr Dominique, f.m.j.)
MONDON, Dominique (Frère Dominique). (1978). – Religieux de la congrégation Famille Marie Jeunesse. Née en 1978. Prononce ces vœux en 2003. Arrive à Tahiti en 2010.
Bibliographie. –
MONDON Olivier (R.P. Olivier, f.m.j.)
MONDON, Olivier (Père Olivier). – Religieux de la congrégation Famille Marie Jeunesse. Arrive à Tahiti le 21 juillet 2015.
Bibliographie. –
MONLAS de Bruno (Sr Bruno, s.j.c.)
MONLAS de, Bruno (Sœur Bruno). (1815-1891). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1815. Débarque à Papeete le 16 mars 1844, de la corvette de charge La Charte, avec trois autres sœurs : Régis Fléchel*, supérieure, Joséphine Moureau* et Ignace Chambeau*. Elles sont reçues par la femme de l'amiral Bruat* qui les prend sous sa protection. Elles tombent dans un pays en guerre. Près de trois ans, les sœurs vivront dans une case de bambou, au milieu d'un camp, donnant leurs soins aux blessés. La messe est d'abord célébrée dans une pièce de l'appartement du Commandant. Les vivres étaient rares et firent plusieurs fois défaut. Entre temps les troupes avaient construit l'hôpital de Papeete qui, bien que surtout destiné aux militaires, recevait également des civils. Les sœurs y occupèrent d'abord la maison à étages habitée depuis par le médecin-chef. Quitte Tahiti en 1857. Décède en 1891.
Bibliographie. –
MONNOT Jeanne Marie (Sr Jeanne Marie, s.j.c.)
MONNOT, Jeanne Marie (Sœur Jeanne Marie). (1878-1961). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1878. Arrive à Tahiti en 1932. Décède à Tahiti en 1961.
Bibliographie. –
MONTITON Albert (R.P. Auguste Théodore, s.s.c.c.)
MONTITON, Albert (Père Auguste Théodore). (1825-1894). - Religieux picpucien. Né le 20 juillet 1825 à Sourdeval (Manche). Profès dans la congrégation le 13 mai 1847. Ses études ecclésiastiques à Paris sont interrompues par la Révolution de 1848, et il va les continuer au Chili, s'embarquant au Havre sur le Paquebot des Mers du Sud, navire de la Société de l'Océanie, en avril 1848. Ordonné prêtre en 1849 il est attaché à la procure de Valparaiso, comme professeur. Ayant reçu son obédience pour Tahiti, quitte Valparaiso sur l'Artémise, le 27 avril 1852, et est le 1er juin à Taiohae. Gagne Papeete le 28 juillet par une goélette. Est affecté aux Tuamotu et rejoint le Père Clair Fouqué* à Anaa le 24 septembre 1852. Il arrive au moment où les Mormons, laissés sans direction européenne par le départ des missionnaires Grouard* et Pratt* causent des troubles dans l'île et voit intervenir l'Hydrographe, en décembre, qui pend cinq perturbateurs qui ont brûlé le drapeau, pillé la mission, molesté les Pères et assassiné le gendarme Viry. Le calme revenu, le Père évangélise l'île, accordéon et clarinette en main, mélangeant prédication, instruction, et musique : « Le chant, c'est la moitié de la mission ! » Avec des Frères venus de Tahiti, il construit une église à Putuahara. Gardant Anaa comme centre, rayonne alors dans les îles pour des tournées d'évangélisation, exécutées dans des goélettes ou sur des pirogues indigènes. Fatigué par ces courses, le climat, la nourriture et crachant le sang, il doit s'arrêter en 1861. Il passe quelques mois au Chili. Pensant partir pour un voyage apostolique à l'île de Pâques, il gagne Tahiti en mai 1863, mais les nouvelles reçues de razzias péruviennes qui ont dépeuplé l'île font que le Frère Eyraud* s'en va seul et que le Père Montiton regagne Anaa. Il y poursuit ses randonnées dans les îles, d'abord sur des goélettes d'occasion, six mois à Fangatau, un temps à Takoto, etc... , puis, à partir de janvier 1870, sur la Vatikana, un navire de 25 tx qui appartient à la mission, et sur laquelle il fait une tournée de trente mois, créant des postes missionnaires, y établissant des catéchistes, y construisant des églises, répandant dans les îles les plus éloignées des noix de cocos destinées à de nouvelles plantations. Très fatigué après cette tournée, et atteint par une sorte de lèpre il va se soigner au Chili en 1873 puis en Europe, où tout en faisant le tour des spécialistes des maladies de peau et des villes d'eau, il prêche sur la mission, s'occupe de la réédition d'ouvrages tahitiens, de son recueil de cantiques, rend en août 1874 visite à Pie IX auquel il apporte « de grossières idoles en bois » et la fameuse carte de la création selon les conceptions des Pomotu. Non guéri, est envoyé en 1874 aux îles Hawaï où il sera, à partir de 1881, adjoint au Père Damien à la léproserie de Molokai. Les gens des Tuamotu réclamant le metua Apereto, le « Père Albert », et celui-ci, ne s'entendant qu'à moitié avec le Père Damien, regagne Tahiti où il arrive le 24 avril 1885. Commence d'abord par aller dix jours à l'île de Pâques où aucun missionnaire n'est passé depuis quinze ans. Il y retournera pour six mois, en 1888. Entre ses deux visites à Rapanui, il a revu les Tuamotu. Mais ce court séjour lui prouve qu'il n'a plus les forces voulues pour les navigations incessantes que supposent cette dure mission et il accepte de rester à Tahiti, où, après un temps, il se fixera à Atiue. En 1893, il est chargé de représenter le vicariat apostolique de Tahiti au chapitre général de la congrégation qui se tient à Paris. Il y déplore l'abandon de la mission de l'île de Pâques et milite en faveur d'un effort du côté des îles Cook. Sa santé ne lui permettant pas de rentrer en mission, il va prendre ses invalides à Miranda (Espagne) où il rêve d'écrire une vie de son compagnon, le Père Clair Fouqué*, vie qui serait l'histoire de l'évangélisation des Tuamotu. Une fluxion de poitrine l'emporta avant qu'il ait pu réaliser son dessein, le 25 février 1894. « À la fois musicien, chantre, artiste, écrivain, ce missionnaire original et instruit est resté populaire aux Tuamotu parmi des gens qui ne pratiquent pas ordinairement la reconnaissance ! » écrira de Montiton E. Caillet* ; et un de ses confrères dira : « Il faut avoir vu comme moi ces îles dans leur état sauvage et dans leur état actuel, pour comprendre tout ce que le zèle et l'activité infatigable du Père Montiron lui ont fait exécuter. » Il fut vraiment un des hommes des Tuamotu, qui lui doivent également une meilleure connaissance de leur culture. K. Emory*, par exemple, fait grand cas des observations de Montiron, et ce sont des rituels recueillis par lui qu'il expose dans son ouvrage : Tuamotuan religious structures and ceremonies (1947).
Bibliographie. - On a imprimé beaucoup de lettres du Père Montiton, écrivain intarissable. On en trouvera la liste complète dans Streit, Bibliotheca Missionum, t. 21, 1955, p.215-216. - Voir une longue note nécrologique le concernant, malheureusement peu claire en ce qui concerne sa chronologie, dans les Annales des Sacrés-Cœurs, 1894, p.164-170, avec un portrait gravé. Également les Missions Catholiques, 1894, p.195. - Le Père Mouly, sous le titre Normands coureurs de Mers (Paris, 1941, 173 p., ill.) a écrit la vie du Père Montiton qui aurait mérité mieux que cette biographie populaire et purement épisodique. Elle a été rééditée sous le titre : A travers les déserts d'eau et de corail (Paris, 1954, 119 p., ill.). - Le musée des Pères de Picpus et celui du Latran, à Rome, possèdent d'intéressants objets anciens recueillis en Océanie par le Père Montiton.
Semeur tahitien n°1 du10 janvier 2010, p.9-10 ;
MONTMINY Edwina (Sr Saint Edward, m.n.d.a.)
MONTMINY, Edwina (Sœur Saint Edward). (1937). – Religieuse de la congrégation de Sœurs Missionnaires de Notre Dame des Anges. Arrive à Tahiti en 1954.
Bibliographie. –
MONTPLAISIR Arthur (Fr Arthur, f.s.c.)
MONTPLAISIR, Arthur (Frère Arthur). - Religieux des Frères du Sacré Cœur.
Bibliographie. –
MORALES Gérard (Sr Gérard, s.j.c.)
MORALES, Gérard (Sœur Gérard). (1902-1982). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1902. Arrive à Tahiti en 1933. Décède à Tahiti en 1982.
Bibliographie. –
MOREAU Lutgarde (Sr Lutgarde, s.j.c.)
MOREAU, Lutgarde (Sœur Lutgarde). (1875-1956). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1875. Arrive à Tahiti en 1930. Quitte Tahiti en 1934.
Bibliographie. –
MOREL André (Fr André, f.i.c.)
MOREL, André Frère André) (1947). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né en 1947. Arrive à Tahiti en 1970. Quitte Tahiti en 1972.
Bibliographie. –
MOREL David (Fr David, f.m.j.)
MOREL, David (Frère David). (1986). – Religieux de la congrégation Famille Marie Jeunesse. Né en 1986. Prononce ces vœux en 2007. Arrive à Tahiti en 2007.
Bibliographie. –
MOREL Patrice (R.P. Patrice, o.m.i.)
MOREL, Patrice (Père Patrice). (1927). – Religieux des Oblats de Marie Immaculée. Né en 1927, français, arrivé à Tahiti en 1977 après 21 ans au Laos. Vicaire à Saint-Joseph de 1978 à 1981 et de 1993 à 1996. Fondateur et supérieur de l=École Théologique/Grand-Séminaire de 1981 à 1989. Supérieur de la communauté oblate de 1991 à 1993. Curé de Fangatau (Tuamotu) de 1984 à 1996. Directeur spirituel de Te Nuu a Maria, soutien au Renouveau Charismatique. Retour aux États-Unis en 1996, avec nouveaux séjours à Tahiti en 2001 et en 2003/2004.
Bibliographie. –
MORET Philiberte (Sr Radegonde, s.j.c.)
MORET, Philiberte (Sœur Radegonde). (1852-1909). - Religieuse de la Congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née le 19 mars 1852 à Montmélard (Saône-et-Loire). Arrive à Tahiti le 1er septembre 1877, par le navire français Bossuet. Sert comme institutrice à l'école des sœurs de Papeete. Après avoir servi trente-deux ans les enfants tahitiens, meurt à Papeete le 24 mars 1909.
Bibliographie. –
MORICE Hyacinthe-François (Fr Hyacinthe-François, f.i.c.)
MORICE Hyacinthe François (le Frère Hyacinthe François) (1927). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né len 1927. Arrive à Tahiti en 1954. Quitte Tahiti en 1963.
Bibliographie. –
MORICET Jean Claude (Fr Jean Claude, f.i.c.)
MORICET, Jean Claude (le Frère Jean Claude) (1945). - Religieux des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel. Né en 1945. Arrive à Tahiti en 1969. Quitte Tahiti en 1972.
Bibliographie. –
MORIN Claudette (Sr Claudette, m.n.d.a.)
BERGERON, Judith (Sœur Judith). (1940). – Religieuse de la congrégation de Sœurs Missionnaires de Notre Dame des Anges. Arrive à Tahiti en 1967.
Bibliographie. –
MORIN Jean (R.P. Jean, o.m.i.)
MORIN, Jean (le Père Jean). (1925). – Religieux des Oblats de Marie Immaculée. Né le 8 juillet 1925, américain. Il fait ses 1ers vœux le 16 juillet 1946, ses vœux et est oronné le 29 juillet 1951.Il sera longtemps missionnaire en Haïti. Il arrive à Tahiti en 1991. Ministère paroissial à Saint-Joseph, et Renouveau charismatique. Retour aux États-Unis en 1993.
Bibliographie. –
MORJOU Françoise (Sr Françoise, s.j.c.)
MORJOU, Françoise (Sœur Françoise). (1925). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1925. Arrive à Tahiti en 1949. Quitte Tahiti en 1971.
Bibliographie. –
MORLOT Marie Frédéric (Sr Marie Frédéric, s.j.c.)
MORLOT, Marie Frédéric (Sœur Marie Frédéric). (1828-1886). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1828. Arrive à Tahiti en 1856. Quitte Tahiti en 1861.
Bibliographie. –
MORVAN Jean Baptiste (R.P. Jean-François, s.s.c.c.)
MORVAN, Jean Baptiste (Père Jean-François). (1908-1985). - Religieux picpucien. Né le 30 janvier 1908 au Cloître Pleyben (Finistère). Profès en 1925. Prêtre en 1931. Arrive à Tahiti le 18 décembre 1932. Après un stage à Moorea, part aux Tuamotu du Centre (Makemo, Hikueru). Construit l'église d'Hikueru qui est un bloc de corail indestructible. Vacances en France en 1959. À son retour, il demeure à la Mission, à Papeete, chargé des Pomotou de la ville et des registres de catholicité. Curé de Paea de 1965 à 1973, date à laquelle sa santé l'appelle en France. Décède le 8 février 1985 à Champcueil (France).
Bibliographie. – Correspondance de lui dans les Annales des Sacrés Cœurs, 1933, p.97-102 ; 1940, p.347 ;
MORVAN Yves (R.P. Yves, s.s.c.c.)
MORVAN, Yves (Père Yves). (1879-1943). - Religieux picpucien. Né en 1879. Arrive à Tahiti en 1905. Quitte Tahiti en 1909. Décède en 1943.
Bibliographie. –
MOULIÈRE DE CHANGRAND Vicomte Philippe de… en réalité DÉMOULIÈRE
MOULIÈRE DE CHANGRAND, Vicomte Philippe de, en réalité Philippe DÉMOULIÈRE (1924). - Escroc. Né le 13 novembre 1924 à Mennetou (Cher). Renvoyé des noviciats des jésuites et des franciscains pour « manque de vocation », mythomane et efféminé, vit dix années dans des situations irrégulières en marge de l'armée et de l'Église. Sur de fausses lettres dimissoriales et des attestations canoniques, d'apparence régulière, est ordonné prêtre à Papeete le 25 juillet 1954 par Mgr Paul Mazé*. À la suite de scandales, d'extorsion de fonds et de diverses escroqueries, après avoir été suspendu a divinis par l'évêque, est arrêté par la justice locale en octobre 1957 et condamné, en mai 1959, pour dix-huit escroqueries et tentatives d'escroqueries, et faux en écritures publiques, à cinq ans de réclusion et à vingt ans d'interdiction de séjour. Il est « réduit à l’état laïc par décret du Saint Office du 24 octobre 1957 ».
Bibliographie. – Voir : Les débats hebdomadaires de Tahiti, Papeete, n°68, mai 1959 et Paris Soir, 22 mai 1959 ; Les aventures de Friedrich Cloppe en Polynésie de Jean GUIART, Pito o te fenua 2014, 104p. ;
MOUREAU Françoise (Sr Joséphine, s.j.c.)
MOUREAU, Françoise (Sœur Joséphine). (1816-1871). - Religieuse de la Congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1816 à Venay-sur-Witaux (Côte-d'Or). Débarque à Papeete le 16 mars 1844, de la corvette de charge La Charte, avec trois autres sœurs : Régis Fléchel*, supérieure, Bruno de Monlas* et Ignace Chambeau*. Elles sont reçues par la femme de l'amiral Bruat* qui les prend sous sa protection. Elles tombent dans un pays en guerre. Près de trois ans, les sœurs vivront dans une case de bambou, au milieu d'un camp, donnant leurs soins aux blessés. La messe est d'abord célébrée dans une pièce de l'appartement du Commandant. Les vivres étaient rares et firent plusieurs fois défaut. Entre temps les troupes avaient construit l'hôpital de Papeete qui, bien que surtout destiné aux militaires, recevait également des civils. Les sœurs y occupèrent d'abord la maison à étages habitée depuis par le médecin-chef. La sœur Joséphine, la guerre terminée, continua à soigner les malades à l'hôpital de Papeete. Elle y était très populaire et son dévouement reconnu de tous. Elle mourut à Papeete, le 5 février 1871, après plus de vingt-cinq années passées au service des malades.
Bibliographie. - Voir, à son sujet, une note dans le Journal Officiel, n°6 de 1871.
MOURET Clément (R.P. Honorat, s.s.c.c.)
MOURET, Clément (Père Honorat). (1820-1857). - Religieux picpucien. Né le 13 juillet 1820 à Villefort (Lozère). Profès en 1839. Prêtre à Paris le 21 septembre 1844. Attaché à la Mission de Tahiti en 1845. Meurt à Panama, en 1857.
Bibliographie. - Une lettre de lui à Mgr Bonamie, datée de Tahiti, le 3 mars 1846, dans Lettres des Missionnaires des Sacrés-Cœurs, 1846, p.3-9.
MOURET Jean Baptiste (Fr Henri, s.s.c.c.)
MOURET Jean Baptiste (Frère Henri). (1806-1842). - Frère convers picpucien. Né le 28 janvier 1806 à Fontans (Lozère). Fils de Pierre Mouret et Marie Jullien. Baptisé le 28 janvier 1806 à l’église Saint Pierre de Fontans – Lozère, ou il reçoit le prénom d’Hippolite. Fait profession comme frère convers le 19 mars 1838 dans la Congrégation des Sacrés Cœurs. Désigné pour l’Océanie, y part le 14 mai 1838. Arrive aux Gambier le 21 décembre de la même année à bord de l’Aigle, commandé par le capitaine Jules Dudoit, accompagné des Pères François d’Assise Caret (de retour) et François de Paule Baudichon, Mathias Gracia, Saturnin Fournier, Ernest Heurtel, et du frère Ladislas Ruault. Y travaille comme menuisier. En mars 1842, souffre énormément du cerveau. Ses supérieurs envisagent de l’envoyer à Valparaiso, mais il désire rester en Océanie. Il décède le 2 juillet 1842 à Rikitea “d’une maladie de cerveau qui lui dura quatre mois”. Il est le premier missionnaire à décéder en Océanie. Il est inhumé dans l’ancien cimetière de Rikitea qui dominait le port et qui disparaîtra, emporté par des pluies diluviennes en mai 1925.
Bibliographie. –
MURPHY James (R.P. Columban, s.s.c.c.)
MURPHY, James (Père Columban). (1806-1845). - Religieux picpucien. Né le 16 mars 1806 à Dundalk (Irlande). Apprentissage de charpentier. Études cléricales qui ne s'achèvent pas immédiatement par le sacerdoce. Fait profession, comme convers, en 1828, chez les picpuciens. Désigné pour les missions, s'embarque à Bordeaux en décembre 1833 et, par Valparaiso, gagne les îles Gambier, compagnon des Pères Caret* et Laval* : C'est un homme habile et plein de savoir-faire. Il obtient pour lui et ses compagnons le passage sur le Peruvian, capitaine Sweetland, pour 460 F au lieu de 750. Sa prestance et sa haute taille lui valurent, lors de l'arrivée aux Gambier, le 7 août 1834, d'être pris pour le chef de la bande. Participe à la rapide conversion du groupe. Il est un découvreur de sources, « l'homme qui fait jaillir l'eau », tamuta, « le travailleur du bois ». Lorsqu'il arriva aux Gambier en mai 1835. Mgr Rouchouze* voulant se faire une opinion sur la position aux Hawaii, y dépêche le Frère Columban Murphy, qui, sujet britannique, pouvait avoir l'appui de son consul et, simple Frère, échappait aux interdits mis sur les prêtres catholiques. Pour s'y rendre, Murphy embarque sur le Peruvian qui arrive à Tahiti le 22 mai 1835 comme free passenger avec une cargaison de chevaux. On lui refuse de débarquer, les protestants pensant qu'il s'agissait d'un déguisement. Après deux mois passés à Papeete il arrive, par le baleinier Harmony à Honolulu, le 21 août. Quitte le 29 juillet. Après un voyage à Monterey, Cal. (oct., nov., déc. 1836) auprès du Père Bachelot, le 7 janvier 1837, il est de retour à Honolulu qu'il quitte le 16 mars, par la Clémentine. Par Tahiti (juillet) où il ne semble pas s'être fait reconnaître, gagne Valparaiso, où il est le 13 juin. Il quitte Valparaiso le 10 août 1837, sur l'Europe, Cpt. Shaw, avec le Père Maigret*, pour Hawaii. Le navire a été chartré par Mgr Pompallier* et les maristes. Murphy, à bord, leur donne des leçons d'anglais. À l'escale de Mangareva, le 15 septembre 1837, Mgr Rouchouze confère à Taravai le sacerdoce au Frère Murphy « pour que le Père Maigret ne fut pas le seul prêtre de l'expédition ». L'Europe passe à Tahiti du 21 septembre au 6 octobre où Murphy ne semble pas s'y être fait connaître, et, le 2 novembre 1837, entre dans le port d'Honolulu. Le Père Murphy et son collègue promettent par écrit de quitter les Sandwich à la première occasion. Murphy restera plus d'un an à Honolulu, ne s'y livrant à aucun ministère et étudiant la théologie avec le Père Walsh. En octobre 1839 il quitte Honolulu sur la Clémentine et, par Tahiti et Valparaiso, gagne les Gambier où il est le 26 mars 1840. Il a profité de l'occasion de cette goélette pour venir informer Mgr Rouchouze* du traité signé à Hawaii, le 12 juillet 1839, par le commandant Vaillant. Murphy repart des Gambier le 5 avril 1840 et, le 16, Mgr Rouchouze l'installe à Vaitahu aux Marquises, à la place du Père Heurtel. Le Père Murphy y restera à peine un an. Ayant appris que Pomaré, sous la pression des missionnaires protestants, veut fermer les portes de Tahiti aux catholiques, il va voir le Père Caret qui vient d'être nommé préfet apostolique et lui conseille d'agir vite. Le Père Caret se décida à envoyer à Tahiti le Père Murphy qu'accompagnera le Père Chausson* et un catéchiste, le Fr. Nil Laval. Murphy arrive à Papeete le 9 août 1841. Par le Rob Roy qui touche le Père Caret à Ua Pu le 21 décembre 1841, le Père Murphy avertit son préfet apostolique que sa présence est indispensable à Tahiti. Le Rob Roy touche Tahiti le 31 décembre 1841, portant le Père Caret. Et c'est l'installation à Papeete. Mais Murphy n'était pas personne grata et c'est un conflit avec Moerenhout* qui voyait d'un mauvais œil la présence à Tahiti des missionnaires catholiques français, dont il avait promis à la Reine « qu'ils ne viendraient pas à Tahiti de longtemps ». Il s'agissait d'un terrain que Pomaré prétendait avoir remis à Moerenhout pour la mission, terrain que celui-ci considérait comme sa propriété personnelle. Du 22 novembre 1841 au 22 avril 1842, Murphy est absent de Tahiti allant à Valparaiso pour y voir le commandant de la station navale au sujet des terrains ; mais il est à Papeete à la fin de 1842, car Melville* le rencontre, qui a laissé de lui dans Omoo un pittoresque portrait : « Massif, corpulent et vigoureux, il avait atteint la cinquantaine [en fait Murphy n'avait que 38 ans]. Son teint était celui d'une belle feuille d'automne ; il avait de beaux yeux bleus, de belles dents et un fort accent du terroir. En bref, c'était un Irlandais. Les établissements protestants de Polynésie le tenaient en parfaite horreur ». Moerenhout le voyait : « Ignorant, négligé et buveur » et de nationalité britannique, tare évidemment capitale aux yeux de Moerenhout ! Jarves l'a vu charitablement, qui note que, « sous des manières simples et un extérieur modeste, il cachait une grande finesse, une activité infatigable et des projets profondément étudiés. » Son caractère tout d'une pièce ayant causé de réelles difficultés à la mission, il est renvoyé en France par le Père Caret en 1843, et quitta la congrégation après être rentré en Irlande. Décède en 1845 ?
Bibliographie. - On trouvera des lettres de Père Colomban Murphy dans Les lettres des Missionnaires des Sacrés Cœurs, 1834, 1835, 1836 ; Annales de la Propagation de la Foi, t.8, 1835-1836, p.49-50 ; t.9, 1837-1838, p188-191 ; t.11, 1837-1838, p.204-206. - Sur l'homme, voir : R.S. Forsythe : Herman Melvill's Father Murphy (Notes and Queries, London, April 1937, p.254-258 ; 272-276) qui a lu attentivement tous les documents d'époque.
MURPHY Marie Margaret (Sr Marie Margaret)
MURPHY, Marie Margaret (la Sœur Marie Margaret). (1935). - Religieuse des Sœurs de Notre dame de Charité du Bon Pasteur d’Angers. Né en 1935. Prononce ses vœux en 1961. Arrive à Tahiti en 1975. Quitte Tahiti en 1978.
Bibliographie. –
MUSSET Félicité (Sr Félicité, s.j.c.)
MUSSET, Félicité (Sœur Félicité). (1859-1935). Religieuse de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny. Née en 1859. Arrive à Tahiti en 1886. Décède à Tahiti en 1890.
Bibliographie. –
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