L’augmentation du nombre des vocations dans les Territoires qui dépendent de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples se heurte avec le manque de moyens dont disposent ces mêmes nations ; c’est pourquoi, sans la solidarité des catholiques du monde entier, on ne pourrait former un clergé local qui soit en mesure de guider les communautés de ces jeunes Églises. Les Continents qui ont le plus grand nombre de séminaristes sont l’Afrique (51 622) et l’Asie (20 829). En Océanie, l’Œuvre a aidé 930 séminaristes ; en Amérique et en Europe, où les circonscriptions ecclésiastiques dépendant de Propaganda Fide sont peu nombreuses, elle a aidé 6 916 séminaristes.
Même si le but de l’Œuvre Pontificale de Saint-Pierre Apôtre est le soutien apporté au clergé local, l’Œuvre aide aussi les Congrégations religieuses qui ont des noviciats dans les Pays de Mission : l’an passé, 3 379 religieux novices et 6 556 religieuses novices ont bénéficié des offrandes que les fidèles du monde entier ont envoyées dans ce but au Fonds International de Solidarité.
Les Pontifes du siècle écoulé ont toujours souligné l’importance de la formation du clergé autochtone, comme le fit en particulier Benoît XV dans l’encyclique « Maximum Illud » de 1919. Le Pape Jean Paul II, qui a ordonné de très nombreux prêtres autochtones durant ses voyages missionnaires, a répété à plusieurs reprises que l’on ne pouvait permettre » que se perdent des vocations par manque de soutien économique ». (G.R.)
Agence Fides, 14 mai 2005