Récemment une étude médicale a montré que les Français dorment en moyenne six heures par jour alors que l'on estime que huit heures par jour seraient nécessaires.
Des médecins ont montré que ce déficit en sommeil peut provoquer certaines maladies du cœur ou des cancers, sans parler des accidents provoqués par l'inattention. Celle-ci étant induite par le manque de sommeil.
D'autres études montrent qu'une petite sieste de 20 à 30 minutes après le repas de midi a des conséquences très bénéfiques sur la qualité du travail. C'est ce que faisait, par exemple, Albert Schweitzer.
Mais annoncer après le repas de midi qu'on va faire une petite relaxation vous fait passer pour un fainéant. Pourquoi de telles attitudes face au sommeil ?
Souvent nous avons entendu des personnes affirmer d'une manière péremptoire : « Dormir est une perte de temps ! » Ainsi le sommeil est mesuré à l'aune économique, à l'aune de la rentabilité humaine.
Depuis le psychanalyste Sigmund Freud on sait l'importance pour l'homme du sommeil quotidien. C'est un moment important de la vie humaine pendant lequel la personne liquide en rêves, ses angoisses, ses peurs, ses appréhensions et se restructure.
Des expériences médicales ont montré que si on prive des animaux du sommeil et du rêve, cela peut entrainer assez rapidement la mort.
La Bible, dans différents de ses passages, invite l'homme à profiter du sommeil réparateur, à ne pas le négliger et à tisser des liens de confiance avec le Créateur.
C'est pourquoi on entend souvent dans les milieux chrétiens cette très belle phrase : « Le Seigneur le donne aux siens dans le sommeil ».
Freddy Sarg. Pasteur
© L’ami hebdo - 2015