J.A. Mœrenhout et le P. Montiton ont longuement étudié ce sujet[2]. Voici la traduction par Mœrenhout de la mythologie qu'il a reçue du « vieux prêtre » de Papara.
Dieu-Créateur
« Il était. Taaroa était son nom. Il se tenait dans le vide.
Point de terre, point de ciel, point d'hommes.
Taaroa appelle; mais rien ne lui répond.
Et, seul existant, il se changea en l'Univers.
Les pivots sont Taaroa ; les rochers sont Taaroa ; les sables sont Taaroa.
C'est ainsi que lui-même s'est nommé.
Taaroa est la clarté ; il est le germe ; il est la base.
Il est l'incorruptible, le fort qui créa l'univers,
l'Univers grand et sacré, qui n'est que la coquille de Taaroa.
C'est lui qui le met en mouvement et en fait l'harmonie.
La Création
Vous, pivots ! Vous rochers ! Vous sables ! Nous sommes…
Venez, vous qui devez former la Terre.
Il les presse, il les presse encore ;
mais ces matières ne veulent pas s'unir.
Alors, de sa main droite, il lance les sept cieux
pour en former la première base ;
et la lumière est créée ; l'obscurité n'existe plus.
Tout se voit: l'intérieur de l'Univers brille.
Le dieu reste ravi en extase, à la vue de l'immensité.
L'immobilité a cessé ; le mouvement existe.
Fini l'office des messagers, fini l'emploi de l'orateur.
Les pivots sont fixés ; les rochers sont en place ; les sables sont posés.
Les cieux tournent ; les cieux se sont élevés ;
la mer remplit ses profondeurs. L'Univers est créé.
Naissance des dieux et des hommes
Taaroa dormait avec la femme, nommée déesse du dehors (la mer) ;
d'eux sont nés les nuages noirs, les nuages blancs, la pluie.
Taaroa dormait avec la femme, nommée déesse du dedans (la terre) ;
d'eux est né le premier germe (sous la terre).
Est né ensuite tout ce qui croît à la surface de la terre.
Est né ensuite le brouillard des montagnes.
Est né ensuite celui qui se nomme le fort.
Est née celle qui se nomme la belle ornée.
Taaroa dormait avec la femme, nommée déesse de l'air.
Est né d'eux ce qu'on nomme l'arc-en-ciel.
Est né ensuite ce qu'on nomme la clarté de lune.
Sont nés ensuite les nuages rouges, la pluie rouge.
Taaroa dormait avec la femme, nommée déesse du dedans.
Est né d'eux ce qu'on nomme le bruit souterrain.
Taaroa dormait avec la femme, nommée au-delà de toute terre.
D'eux sont nés les dieux suivants :
elle enfanta Teiri, il était dieu ;
elle enfanta Tefatou, il était dieu ;
elle enfanta Rouamoua, il était dieu.
Alors le dieu Roo, saisissant ce que renfermait le sein
de sa mère, en sortit par le côté.
La femme accoucha ensuite de ce qu'elle avait encore,
il en sortit ce qui s'y trouvait encore enfermé :
irritation (tempêtes), colère (orage) fureur (vent furieux),
colère apaisée (tempête calmée).
La source de ces esprits est dans le lieu d'où partent les messagers.
Eternité de la matière
Hina disait à Fatou : fais revivre l'homme après sa mort.
Fatou répond : non, je ne le ferai point revivre.
La terre mourra; la végétation mourra, elle mourra
ainsi que les hommes qui s'en nourrissent.
Le sol qui les produit mourra.
Mourra la terre, finira la terre pour ne plus renaître.
Hina répond: fais comme tu veux ; mais je ferai revivre la lune.
Et ce que possédait Hina continua d'être ;
ce que possédait Fatou périt, et l'homme dut mourir ».
Sur l'immortalité de l'âme et la vie future, Mœrenhout écrit : « il paraît certain que les promesses de la religion n'allaient pas pour eux au-delà de la vie présente ; ils n'avaient qu'une idée vague d'une autre vie. N'admettant ni peines ni récompenses à recevoir après la mort, la plupart d'entre eux mouraient sans crainte et sans espoir. Ils croyaient pourtant qu'il leur survivait quelque chose qu'ils nommaient “varua” (esprit, âme) ; mais il serait assez difficile de dire au juste quelle idée précise ils s'en faisaient... L'homme figurait au sommet de l'échelle des êtres ici-bas, occupant le premier rang, sur la terre, seul approchant de la perfection et mêlé, quelquefois, avec les esprits supérieurs et divins... À la mort, les âmes retournaient à leur source ; l'âme de l'homme, comme celle des plantes, se rendait dans des lieux incertains, “Po” (ténèbres), où étaient nés et qu'habitaient les dieux et autres esprits ».
Les âmes étaient passibles de punition dans une sorte de purgatoire où elles étaient purifiées avant d'être « reçues au foyer commun » d'où elles revenaient visiter parents et amis. Les seules fautes soumises à châtiment étaient la non-observation des rites sacrés, la négligence ou le mépris des dieux. « Ils avaient un ciel, séjour de la lumière et des jouissances », surpassant l'Elysée des Grecs et le ciel de Mahomet. « Le “Rohutu noanoa” était situé dans l'air au-dessus d'une haute montagne de Raiatea, mais invisible aux mortels... L'immortalité de l'âme avait pour les Océaniens quelque chose de consolant... Bien loin que la mort les séparât à jamais de leurs parents, de leurs enfants, de leurs amis, elles les réunissait au contraire à tous ceux qu'ils regrettaient. »
Quant à la théogonie, Mœrenhout constate que « les dieux sont en très grand nombre tous nés de Taaroa ou créés par lui. Taaroa est le dieu suprême ou plutôt le dieu unique ; tous les autres ne semblent guère n'être que des figures ou des images sensibles des attributs infinis réunis dans sa personne divine... Pour énumérer leurs dieux, il faut commencer par mettre hors de ligne Taaroa, le dieu suprême, existant par lui-même, créateur de l'univers et des autres dieux, principe de tout, trop grand, trop fort, au-dessus des choses de ce monde, pour se mêler de son gouvernement ».
Mœrenhout regroupe le très riche panthéon polynésien en trois grands ordres : les « Atua », les « Orometua », les « Tiki ».
Les « Atua », dieux absolus et souvent méchants, se désintéressent de la vie privée des hommes dont ils favorisent plutôt les vices. Les « Atua » supérieurs résident dans des cieux particuliers à des niveaux différents et selon une hiérarchie savante. Les « Atua » inférieurs résident dans les eaux, les bois, les montagnes et tous les lieux de la terre ; chaque lieu, chaque objet, chaque occupation humaine est ainsi « animé » par une puissance tutélaire.
Les « Orometua » sont des sortes de « dieux domestiques, de dieux lares ». Ils sont plutôt bienveillants et assurent la paix des familles. Certains « Orometua » inférieurs étaient un peu des « Génies » individuels choisis par chacun selon ses besoins ou sa fantaisie.
Les « Tiki », fils de Taaroa et de Hina (la Lune) sont fort nombreux. Ce sont des esprits inférieurs aux dieux, sortes de « messagers » (analogues aux anges ou démons). Leurs images sculptées gardent les enceintes sacrées ; elles maintiennent l'harmonie entre les éléments de l'espace en précisant les lignes de démarcation et en évitant toute usurpation de pouvoir. Ils président aux événements. Ce sont eux que les sorciers utilisent pour leurs maléfices. Les plus célèbres sont les statues colossales de l'île de Pâques.
Le culte n'était pas rendu à Taaroa « trop au-dessus des choses de ce monde pour qu'il s'intéresse au sort des hommes... tout en célébrant sa gloire, sa puissance et ses œuvres ». Les « Atua » étaient seuls honorés du culte public dans les « marae » ; les « orornetua » n'avaient pour temple que les demeures familiales. Dans ce culte l'esprit mystique n'existe pas. « Chez eux jouir c'était plaire au dieux... Si leur religion les affranchissait de l'abus des martyrs, des vierges et des saints, elle ne tomba que trop souvent dans l'excès opposé... Leurs plaisirs dégénéraient souvent en débauches les plus grossières.
Les devoirs de l'homme envers les dieux étaient plutôt fastidieux que sévères... Sacrifices aux temples, observance rigoureuse des rites et des ordonnances sacrées, attention continuelle et soumission dans toutes les actions, c'était là ce qu'ils exigeaient impérieusement. Pour le reste, la conduite et les actions des hommes leur était absolument indifférentes... Les mots mœurs ou moralité des actions n'avaient pas de sens. »
Le culte public se déroule dans les « marae », vastes temples en plein air, formés d'une esplanade rectangulaire, limitée par un mur peu élevé et terminée par une pyramide plus large que longue constituée de degrés sur les quatre côtés. Ces lieux sacrés sont isolés, ombragés de tamanou, de miro ou surtout de aito ; ils sont situés sur le rivage ou au fond de vallées encaissées. Ils sont bâtis en pierres sèches superposées ou en blocs de corail taillés. L'enclos comporte des maisonnettes pour les images sculptées - les Too (images des Atua) et les Tiki - et celles des desservants. On y trouve les « fata », autels de bois en plate-forme reposant sur quatre piliers. Les « fata » particuliers pour les morts sont couverts d'une petite toiture. Plus que les images sculptées, l'objet le plus précieux et le vrai symbole du dieu est le « maro ura », suspensoir artistique fait de plumes rouges d'oiseaux rares ; il est réservé au « arii rahi » (roi) et à quelques notables dans des occasions solennelles. Sa possession fut l'occasion de diverses guerres.
Le culte est assuré par des prêtres héréditaires, redoutés et puissants. Leur personne est sacrée ; ils jouissent de privilèges supérieurs au roi. Ils décident des sacrifices humains, souvent nombreux et des « tabous ». Les « tapu » n'admettaient aucune restriction et s'appliquaient à toutes choses... Les femmes en éprouvaient surtout les rigueurs. Tout leur était interdit. Il y avait aussi des « inspirés » et des sorciers. Il y avait surtout « la société des “Arioi” dont la prostitution était le principe et l'infanticide l'obligation, où le nom de mère, partout si révéré, était en mépris ».
Les cérémonies étaient nombreuses, soit à dates fixes soit occasionnelles. La liturgie, toujours très longue, comportait des invocations (« taro taro »), des louanges (« haamori »), et les récits fidèles et mot à mot des traditions assurés par les « harepo ». Presque toutes les cérémonies exigeaient des sacrifices pour plaire aux dieux. Les victimes humaines arrivaient mortes au « marae », mais très sanglantes. Le prêtre offrait un des yeux du sacrifié au chef qui faisait semblant de l'avaler.
Mœrenhout, s'il est frappé comme les navigateurs de ce temps de la découverte par « la profonde abjection, les mœurs grossières et la dégradation où ils sont aujourd'hui », admire l'élévation de la vision du monde et de Dieu des Polynésiens[3]. « Ce n'est pas l'homme primitif, plongé dans la plus grossière barbarie, qui réfléchit ainsi sur la nature des dieux, sur la création du monde, sur la formation de tous les êtres. Ces spéculations ne sont pas de l'état sauvage et accusent évidemment les opinions traditionnelles d'un peuple plus civilisé... Le fond, la forme et l'extrême élévation de ces traditions, prises dans leur ensemble, ne sont pas seulement de beaucoup au-dessus de ce que peuvent être capables de produire des peuples réduits à l'état où l'on trouva ces insulaires ; ils sont encore, ce me semble, avantageusement comparables à tout ce que d'autres nations ont écrit de plus sublime sur la création... Ce n'est pas le langage d'un barbare... c'est celui d'un philosophe qui, après avoir longtemps médité sur les merveilles de la nature, y reconnaît l'œuvre d'un Dieu créateur ; c'est celui d'un théiste qui, découvrant Dieu dans ses œuvres, s'est élevé à la plus sublime des religions, à la connaissance et à l'adoration d'un être Tout-Puissant... Tel est Dieu... Taaroa était seul. l'être suprême qui créa et qui est lui-même tout ce qui existe... Tel est bien Taaroa, dont la vie et les actions consistent à créer l'univers dans son ensemble, à s'unir avec les éléments et la matière, pour produire les êtres secondaires et tout ce qui existe dans la nature. Aussi rien d'extravagant dans les traits descriptifs des attributs et des travaux de ce dieu qui, en les exposant d'une manière à la fois simple, solennelle et souvent sublime, sont assez peu figurés pour qu'on les comprenne, pour la plupart, sans difficultés. »
Le P. Albert Montiton, depuis plus de vingt ans missionnaire aux Tuamotu, envoie en 1872 à son frère, supérieur du Grand Séminaire de Versailles, le résultat de ses recherches sur la « cosmogonie, la mythologie et les traditions de nos sauvages Paumotu... Ce n'est qu'au milieu des derniers sauvages de Fangatau et de Takoto que j'ai pu... ramasser quelque chose de suivi et de positif »[4].
« Au commencement le Ciel et la Terre se tenaient étroitement embrassés et unis l'un à l'autre. Au milieu d'eux et comme dans leur sein, vivait tout un peuple de géants. “Tahito-fenua” (l'ancien de la terre) et “Ronamakaitua”, son frère, après s'être exercés à se servir de leurs lances, attaquèrent Maraukura, le tuèrent, le mangèrent et offrirent sa tête en sacrifice à Dieu...
Oatea, frère de Maraukura, échappa à la mort grâce à l'adresse de sa mère qui le cacha sous son aisselle. Devenu grand, il vengea la mort de son frère ; il tua son meurtrier, il dévora les chairs et offrit à Dieu la tête en sacrifice.
Il essaya vainement de tuer le jeune Tané qui échappa par le trou mal gardé du soleil et alla se cacher au-dessus du firmament. Là, après avoir soigneusement compté les lunes, impatiemment attendu sa maturité et la décrépitude de son adversaire, Tané résolut de se frayer un passage à travers la capote du ciel et d'aller combattre Oatea, meurtrier de sa race. Pour cette entreprise il requit le concours actif de tous ses gens[5].
Temaru commença à entamer, à coups de pierres, la croûte du ciel. Tagaroa l'amollit ensuite sous l'action d'un feu ardent. Enfin, Tané lui-même, s'armant de grosses pierres, y fit une large trouée par laquelle, avec la rapidité de l'éclair et le fracas du tonnerre, il se précipita sur la terre à la recherche de son adversaire. Afin de se créer une arène plus vaste, il déroula et souleva le firmament à une certaine hauteur et se mit, avec rage, à la poursuite d'Oatea. Celui-ci, après avoir couru longtemps, d'une extrémité du Ciel à l'autre, fut atteint et tué par Tané qui le précipita hors du ciel et le jeta dans un grand feu...
Pendant la gigantesque lutte de Tané et de Oatea, les Atiru, esprits célestes et puissants, s'étaient, par peur, dispersés et cachés. Après sa victoire éclatante, Tané, seul maître désormais au ciel et sur la terre, les rassembla et leur commanda de porter le firmament dans les airs. Les Atiru se réunirent tous pour ce grand œuvre ; chaque phalange fut chargée de s'acquitter fidèlement d'une part de travail en rapport avec son nom symbolique.
Ainsi les Petits, les Grands, les Courts, les Crochus, les Bossus... s'entraidèrent pour soulever le firmament. Montant les uns sur les autres, ils s'élevèrent progressivement et le portèrent enfin à la place qu'il occupe aujourd'hui dans les airs. Alors les Pigau le creusèrent, les Topé l'inondèrent, les Titi le clouèrent, les Pepé le varlopèrent, les Moho le balayèrent en laissant toutefois, sur l'ordre de Tané, une partie des copeaux que l'on voit encore sous forme de nuages. Les Pako l'inspectèrent en le parcourant en tous sens, les Tupa l'étendirent et l'agrandirent. Enfin, Tané, leur maître à tous, montant au plus haut des cieux, les piétina avec un bruit effrayant qui réveilla et réjouit tous ses ancêtres. Puis, ayant commandé à ses différents vassaux d'étayer solidement les demeures célestes dont il venait de prendre possession, il y établit son trône sur des bases éternelles et régna seul en souverain maître de toutes choses.
La terre, qui venait d'être si laborieusement séparée du ciel, se trouvait encore submergée. Tefaafanau (le couvreur) la retira des eaux. Un point seul apparaît d'abord à la surface ; il s'agrandit progressivement et devient bientôt la terre actuelle qui se couvre insensiblement d'herbes, de broussailles et de grands arbres...
La terre, source et mère de toutes choses, s'était également dégagée du ciel et de la mer. Elle donna naissance au jour, à la nuit, à la lune, à l'aurore, au soleil, en un mot, à tous les êtres animés ou inanimés, sans en excepter l'homme, appelé Magamaga par quelques-uns. Cependant, le premier homme connu dans toutes ces îles paraît avoir été Tiki, le véritable Adam polynésien... C'est lui qui forma, d'un amas de sable, Vahuone, la première femme... De leur union naquit Hina dont Tiki, son père, s'éprit plus tard. Vahuone ayant découvert leurs rapports, Hina, de honte, se sauva dans la lune où l'on voit encore sa figure ; Tiki, de dépit, se donna la mort qui est passée, avec son péché, à toute sa postérité. De Tiki et de Hina naquit Maikuku, qui engendra Tiniafu, qui engendra Tehurikiatu, etc. »
Géants, génies, luttes se succèdent parmi les hommes. Chacun est objet de légendes, comme Tekurotoga, fille de Keha, et vénérée à Fangatau comme vierge et mère. Tama dit Atua Fakaora (dieu sauveur) est le refuge de la race de Tiki.
L'âme survivant après la mort peut se trouver en trois lieux : le « paparagi », demeure supérieure réservée aux braves, le « kororupu », lieu de délices et de plaisirs, le « te rui », lieu ténébreux venant des cimetières. Tous ces esprits pouvaient se manifester sous forme de revenants plus ou moins malfaisants.
Le panthéon paumotu comporte aussi un grand nombre de divinités locales, liées aux événements. Les ancêtres sont associés au culte qu'on leur rend dans des « marae » plus simples qu'à Tahiti. Si on y offrait les ennemis tués au combat, il ne semble pas que les Paumotu pratiquaient les sacrifices humains comme aux Marquises ou à Tahiti. Mais comme ailleurs, les femmes et les enfants étaient exclus des cérémonies par les nombreux « tapu ». On offrait des tortues, des bonites, des dorades, etc., en sacrifice. Pour les présenter, chacun devait rester pur et à jeun.
Comme J.A. Mœrenhout, le P. Laval et d'autres anciens missionnaires, le Albert Montiton est frappé par la similitude des divers récits « en tout conformes à ce qui nous est révélé par les Livres Saints ». Diverses pratiques et le génie de langue leur semblaient présenter des analogies avec ce qu'avaient vécu les Hébreux de l'Ancien Testament. « Nous trouvons dans les traditions païennes de nos îles d'autres histoires dont le thème et les types manifestes se retrouvent dans la Bible: Caïn et Abel, le déluge, Josué, les géants... ». Les missionnaires y voyaient des pierres d'attente pour l'annonce de l'Évangile, des signes de la miséricorde de Dieu.