Le 9 mai 1848 est une date majeure dans l'histoire de la mission catholique. Les Vicariats Apostoliques des îles Marquises et de Tahiti sont érigés par un Bref de Pie IX, suite à sa décision du 9 avril précédent. Le premier est confié à Mgr Baudichon qui y réside déjà ; celui de Tahiti et de ses dépendances est confié à Mgr Etienne (Tepano) Jaussen, nommé évêque titulaire d'Axiéri le même jour. Il est professeur et maître des novices au Collège de Valparaiso ; il est âgé de 33 ans. Mgr Magloire Doumer, Provincial des missionnaires des Sacrés-Cœurs en Océanie, en résidence à Valparaiso, lui est donné comme Coadjuteur ; il est âgé de 42 ans. Cette répartition des archipels constitue l'organisation actuelle des diocèses de Taioha'e (Marquises) et de Papeete (Tahiti), créés en 1966. Ce dernier verra se détacher de sa juridiction l'île de Pâques en 1921 et les îles Cook en 1922.
Il est utile d'expliciter les raisons et la méthode qui sont à la base de la décision du Pape Pie IX par l'intermédiaire de Propaganda Fide. En effet la décision romaine arrive au terme d'un long processus de consultations. L'initiative vient du Supérieur Général des Sacrés-Cœurs et de son Conseil à partir des rapports et des lettres des missionnaires. Dans le cas présent, Mgr Bonamie, le Supérieur Général, écrit à Rome le 1er février 1848[10].
« J'ai eu l'honneur, dans le temps, de proposer à Votre Éminence la formation d'un troisième Vicariat Apostolique dans l'Océanie Orientale, à cause des grandes distances qui séparent les divers archipels et de la difficulté des communications. Votre Éminence me répondit qu'elle désirait connaître quelles seraient les îles qui dépendraient de ce Vicariat et quelle est à peu près leur position. Dans la supposition que ce troisième Vicariat serait créé, les deux autres Vicaires Apostoliques seraient restreints l'un à l'archipel des Marquises et l'autre à celui des Sandwich, et l'un et l'autre auraient encore assez de quoi exercer leur zèle : car ces archipels se composent de plusieurs îles assez distantes les unes des autres. »
Le 7 mars, suite à la réponse affirmative sur le principe et à la demande de proposition d'un sujet digne, le Supérieur Général écrit :
« Tous les membres de mon Conseil ont été d'avis, et je partage leur manière de voir, que le meilleur choix à faire serait celui de nommer Florentin Etienne Jaussen... J'aurais encore à soumettre une demande qui me paraît vivement intéresser le succès de nos missions de l'Océanie et des établissements que nous avons dans le Chili ; ce serait l'élévation à l'Épiscopat, en qualité de Coadjuteur du nouveau Vicaire Apostolique, du Supérieur de notre maison de Valparaiso, qui continuerait cependant à résider dans cette vill ... Voici les principaux motifs... en faveur de ma proposition.
1) Le supérieur de notre maison de Valparaiso allant être nommé Provincial de toutes nos missions d'Océanie... jouirait d'une plus grande influence... pour maintenir l'unité de vues, de sentiments et d'administration.
2) Il aurait plus de latitude et de facilité... pour faire recevoir et suivre les instructions et avis de la S.C. de la Propagande et du Supérieur Général.
3) Il pourrait remplacer le nouveau Vicaire Apostolique pour les fonctions épiscopales dans l'île de Pâques (plus proche de Valparaiso).
4) Nous allons avoir à Valparaiso un grand nombre de jeunes profès... à admettre aux ordres ; il n'y a pas d'évêque à Valparaiso... (il faut aller à Santiago pour les ordinations, ce qui occasionne des frais de voyage).
5) Valparaiso a 40 000 âmes et reçoit rarement la visite de l'Ordinaire... L'Archevêque de Santiago... serait enchanté de la présence d'un évêque à Valparaiso ; il en a exprimé le désir aussi bien que le clergé...
6) Plusieurs évêques de l'Amérique du Sud s'adressent au supérieur de notre maison pour avoir des sujets...
7) Valparaiso étant point de relâche pour les navires... l'évêque qui serait là pourrait facilement tenir Votre Éminence au courant de ce qui se passe dans cette partie de l'Amérique et dans l'Océanie Orientale...
Dans le cas où ma proposition serait acceptée, j'ajoute le nom du supérieur qui dirige notre maison de Valparaiso et qui nous paraît digne à tous égards... il se nomme Antoine Doumer ».
La Congrégation Générale de Propaganda Fide, réunie le 3 avril 1848, approuve toutes ces propositions ; le 9 avril, le Cardinal-préfet les soumet au Pape qui les confirme et en ordonne l'exécution. Le tout est publié le 9 mai. Mgr Doumer en informe aussitôt le Gouverneur Lavaud à Papeete et le Père Heurtel, alors Provicaire et supérieur religieux ; celui-ci décéda le 18 octobre 1850 à peine deux ans après l'arrivée de Mgr Tepano Jaussen. Ce dernier était sacré à Valparaiso, en compagnie de son coadjuteur, le 27 août 1848.
Ces documents montrent que la part prépondérante et l'initiative reviennent à la Congrégation des missionnaires picpuciens. Avec des délais plus ou moins longs et des modalités diverses selon les circonstances, il en sera de même pour toutes les autres interventions romaines dans la mission d'Océanie Orientale. Rome avait toute confiance dans les missionnaires ; ces derniers vivaient en profonde communion avec le Pape, « successeur de Pierre, centre de l'unité catholique »[11].
On est frappé de la lucidité de Mgr Tepano Jaussen, de la conscience large et précise que le tout jeune Vicaire Apostolique exprime dans une lettre à sa sœur Félicité, un mois après son sacre, alors qu'il n'a encore jamais été en Polynésie[12].
« Si j'avais le désir d'aller en mission, ce n'était pas avec l'immense responsabilité d'un évêque. Je suis loin de me réjouir, surtout en considérant les difficultés qu'offrent les îles qui me sont confiées... Le nouveau Vicariat se compose d'une foule d'îles et d'îlots disséminés sur une étendue d'environ mille lieues et qui ont peu ou point de relations les unes avec les autres.
Tahiti... est loin d'avoir un gouvernement constitutionnel et libéral comme celui de Hawaii...
Les ministres protestants, arrivés en 1797... eurent un succès complet en 1815... Ils ont reçu des terrains des insulaires, terrains qui ne se donnent pas à la mission, mais au missionnaire lui-même, accompagnée d'une femme et d'enfants. Ils sont aujourd'hui riches, puissants et redoutés...
M. Guizot avait donné ordre de ne souffrir à Tahiti qu'un prêtre catholique pour la colonie française, sans permettre aucune prédication pour les indigènes. Il voulait remplacer successivement les ministres protestants anglais par des ministres français : Dieu veuille que ce projet ne soit pas suivi. Jusqu'ici le Gouverneur actuel n'y a été que trop fidèle. Il a consenti à la présence de deux prêtres, ayant compris qu'un prêtre aussi pouvait désirer se confesser... Il leur a bien défendu de travailler à la conversion des Tahitiens...
Humainement parlant, Tahiti nous offre peu d'espoir ; on peut en dire autant des îles qui l'entourent... Les Paumotu ou Tuamotu offrent plus d'espoir... Mais elles sont trop pauvres... elles promettent à nos missionnaires, sinon le succès qui appartient à Dieu seul, au moins une abondante récolte de privations.
L'île de Pâques et les îles Penrhyn, les deux extrémités de mon diocèse… la première a été exaspérée par les vexations... des baleiniers.
Dans cette vaste mission, l'œil ne se repose avec joie que sur ce petit archipel des Gambier dont la conversion a fait la joie de l'univers catholique et dont la ferveur édifie encore aujourd'hui... »
Le 27 décembre 1848, Mgr Tepano Jaussen s'embarque à Valparaiso avec les P. Louis Borgella, Nicolas Blanc et Clair Fouqué. Ils arrivent à Papeete par l'« Alcmène » le 16 février 1849 où le P. Heurtel les accueille. Mgr Baudichon était reparti définitivement pour la France sur l'« Arche d'Alliance » le 28 janvier précédent ; le trois-mâts était au port depuis le 6 décembre.
Juste le temps de saluer les autorités et Mgr Tepano Jaussen part aux Gambier sur l'« Alcmène », Il y reste trois mois ; il y remplace le P. Laval qu'il envoie avec le P. Clair Fouqué fonder la mission catholique aux Tuamotu. L'évêque s'initie à la langue et se lance dans l'agriculture, deux points qui lui tiendront à cœur tout au long de sa vie[13]. Après avoir appelé le P. Nicolas Blanc pour le remplacer aux Gambier, il rentre à Tahiti en visitant la mission débutante des Tuamotu. Dès le mois d'octobre, il commence son ministère en ouvrant une école primaire à Haapape comme « apprivoisement pour faire tomber les préjugés »[14] ; il y passe la semaine, ne rentrant à Papeete que le samedi. En 1850, la mission de Mataiea, fondée en 1844 par le P. Armand Chausson, voit les premiers baptêmes ; l'église y est inaugurée en 1858. C'est la doyenne des églises de Tahiti.
Sous la direction d'un jeune évêque, les missionnaires, jeunes eux aussi, se dévouent avec zèle à l'évangélisation. Si ce zèle ardent est une qualité fondamentale aux yeux de Mgr Jaussen et des P. des Sacrés-Cœurs, s'il est parfois loué par tel Gouverneur, la plupart de ceux-ci le trouvent « gênant, imprudent, excessif, à modérer ».
À la fois pour occuper l'unique poste reconnu par le gouvernement et profiter des voyages des navires d'État, Tepano Jaussen accepte en 1851 d'être aumônier de la Marine[15]. Il fait quatre tournées pastorales aux Tuamotu en 1850, 1852, 1856 et 1858.
Pour répondre aux besoins de la mission, par conviction personnelle et grâce à sa bonne formation littéraire, le Vicaire Apostolique se met rapidement à l'étude de la langue tahitienne. Sa grammaire et son dictionnaire, qui font toujours autorité, sont édités à Paris en 1861. A la fin de sa vie, il étudie les « bois parlants de l'île de Pâques ». Dès 1851, il rédige le premier catéchisme en tahitien du diocèse. Cette activité des pères comme instituteurs bilingues s'avère être la plus efficace porte d'entrée auprès des populations polynésiennes. Elle fait tomber les puissants préjugés antipapistes ; elle est appréciée par la population, y compris à Tahiti, et soutenue par divers Gouverneurs[16]. Dès 1849, le P. Heurtel, supérieur de la mission, demande que la Maison-Mère de Picpus « envoie 4 Pères pour les écoles, car il est seul à Tahiti », Le 7 novembre 1857, les sœurs de Saint-Joseph de Cluny ouvrent la première école publique à Papeete, suivie d'une autre à Papeuriri (Mataiea) en 1867. Les frères de Ploërmel, arrivés en 1860 à la demande du Gouvernement, en accord avec l'évêque, pour fonder les écoles publiques françaises, ouvrent leur première école le 5 décembre à Papeete dans des conditions très difficiles[17]. Le 31 mars 1864, trois frères ouvrent une école à Papeuriri. La laïcisation décidée le 5 février 1881 entraîne l'expulsion des frères des écoles publiques de Papeete en 1882 et de Papeuriri en 1887. Aussi Mgr Jaussen, avec son Conseil et les frères, décide que la mission catholique prendrait à sa charge l'école libre de Papeete que les frères de Ploërmel ouvrent le 10 octobre 1882[18]. Nous étudierons en détail l'action éducative et scolaire de la mission au chapitre XII.
L'action scolaire des pères des Sacrés-Cœurs leur permet d'implanter peu à peu quelques paroisses catholiques dans les districts de Tahiti : Mataiea en 1844, Haapape en 1849, Paea et Parapa en 1855, Hitiaa et Faaone 1856, Punaauia en 1857, Tautira en 1858, Faaa en 1865, Papaoa (Arue) en 1867, Papenoo en 1872, Papeari en 1876.
Ce développement progressif des communautés catholiques nécessite l'acquisition des terrains nécessaires et la construction des bâtiments pour réunir les fidèles : églises, presbytères, locaux scolaires ou de réunions. Mgr Tepano Jaussen voit grand ; il prépare l'avenir et saisit les occasions pour doter la mission de l'infrastructure dont elle vit encore aujourd'hui. Il possède le génie de l'organisation et a un sens administratif très averti[19]. Le 8 décembre 1855 il fait l'acquisition de la « vallée de la Mission », alors zone de brousse et de marécage entourant la rivière Papeava ; elle est située côté montagne, en retrait de Papeete qui se développe autour de sa rade. La capitale n'est encore qu'une petite agglomération de quelques milliers d'habitants. Le chapitre XVI explicite ce sujet important et délicat des terrains de la mission.
Sur ces terrains, l'action persévérante du Vicaire Apostolique se déploie dans deux directions qu'il explique clairement à ses sœurs Félicité et Sophie[20] : le développement agricole et floral, la construction des églises. « Depuis mon arrivée ici, nous avons construit 25 églises en pierres. Nous allons plus vite maintenant et si Dieu me conserve la santé, on comptera autant d'églises que d'années d'administration. » Il se situe dans la ligne tracée par Mgr Tepano Rouchouze et la première mission de Mangareva où la première église d'Aukena avait été fondée en 1836 et la cathédrale Saint-Michel de Rikitea bénite le 15 août 1841. La mission catholique en Polynésie, principalement sous l'impulsion de Tepano Jaussen, a réalisé une importante œuvre architecturale, étudiée au chapitre XV[21]. De 1855 à 1880, le personnel missionnaire des Sacrés-Cœurs comprend presque le même effectif de frères convers bâtisseurs que de prêtres : 12 frères et 13 prêtres en 1860[22].
Dès son arrivée en 1849 à Mangareva et jusqu'à la fin de sa vie à la vallée de la Papenoo où il se retire, Mgr Jaussen se préoccupe activement du développement agricole et de l'élevage. La mise en valeur de la vallée de la mission fut exemplaire à ce titre, comme une commission officielle le constate en 1879. Tepano Jaussen est fier de ses plantations et de son élevage qui font vivre en partie la mission ; cela montrait ce qu'il est possible de faire dans les îles polynésiennes, y compris dans les atolls des Tuamotu où il développe les cocoteraies. En plus de l'initiation aux métiers du bâtiment assurée dans les chantiers par les frères bâtisseurs, l'évêque fonde en 1869, avec le P. Collette, les « ateliers de Saint-Joseph » dans la vallée de la mission à Papeete. Cette entreprise, toujours si actuelle et urgente, du développement en lien avec l'évangélisation, fera l'objet du chapitre XIV.
L'histoire rappelée sommairement dans la première partie, laisse deviner que la fondation de l'Église catholique à Tahiti se réalise dans un contexte d'affrontements difficiles avec l'administration d'État et les Protestants dont le chapitre XVII parlera. Diverses difficultés internes venant de sa propre Congrégation - « schisme », affaire Collette, personnel peu préparé... - compliqueront, pour Mgr Jaussen, cette longue période d'implantation. La révolte d'Anaa où Clair Fouqué est laissé pour mort, la dévastation de la mission par le gouverneur Page l'amènent à un premier voyage en Europe du 6 avril 1853 au 15 novembre 1854. Les difficultés concernant la construction de la cathédrale - commencée en 1856 et qui sera démolie en 1870, avant d'être reconstruite, mais beaucoup plus petite, par le Gouvernement en 1875 -, les tracasseries concernant les Gambier, la demande de pasteurs protestants français, les discussions sur les écoles, etc., obligent l'évêque, poussé par ses missionnaires, à repartir en Europe de janvier 1861 à février 1864. Plusieurs fois il suggère d'abandonner une mission si difficile pour la confier aux Spiritains.
Le souci des vocations locales fut pour lui une préoccupation constante. Le modeste collège d'Aukena, ouvert en 1840 par M. Urbain, est renforcé en 1850 par la venue de M. Henri Mayne qui s'y dévoue sans compter, mais aussi sans grande illusion, sous la direction du P. Nicolas Blanc. Le petit séminaire est transféré à Papeete en 1870, puis à Pamatai en 1872. Le 24 décembre 1873, Mgr Tepano Jaussen ordonne le premier prêtre polynésien, Tiripone Mama Taira (abbé Tryphon), de la famille royale de Mangareva. Après un petit ministère à Faaone où il ne répond pas aux espoirs mis en lui, il part à Valparaiso en 1879 ; il y meurt le 27 décembre 1881. Mgr Jaussen doit fermer le séminaire faute de sujets capables, le 30 mai 1874. La formation des catéchistes, surtout aux Tuamotu avec les P. Montiton et Fierens, l'évangélisation des travailleurs Gilbertins d'Atimaono par le P. Latuin Lévesque en 1875 reçoivent tout son soutien.
Devant les événements difficiles et sa santé qui s'affaiblissait - un tremblement croissant rendait son écriture pénible - Mgr Jaussen donne « sa démission à Rome à titre prudentiel » en 1874. Ne voyant aucun successeur sur place, il laisse carte blanche au Supérieur Général, le T.R.P. Bousquet. Celui-ci propose le P. Gilles Collette. Mais il commet l'imprudence de le dire à l'intéressé ; il le met trop en valeur au grand mécontentement des missionnaires, fort réservés devant son autoritarisme ambitieux comme provincial[23]. Ce sera la source de la crise qui éclatera avec Mgr Verdier. Celui-ci est nommé en 1882 coadjuteur de Tepano Jaussen dont la démission avait été acceptée l'année précédente. Mgr Verdier arrive à Papeete incognito, selon son désir, le soir du 4 novembre 1883 après son sacre à Quito à la Pentecôte précédente. Mgr Tepano Jaussen se retire en février 1884 dans la vallée de la Papenoo. Il décède le 9 septembre 1891, peu après le roi Pomaré V. La colonie lui fit des funérailles officielles à titre de reconnaissance (voir introduction). L'époque des fondateurs s'achève. Par sa bonté rayonnante, son zèle persévérant, son talent d'organisateur, il a posé les fondations, « espérant contre toute espérance ».
[10]Acta Propaganda Fide, 1848, vol. 211, pp.151-161. - Annales SS.CC. : « Registre des matières », pp.136 à 141, Ar.SS.CC. 271-788.
[11] P. COUDRIN : Lettres. T. III, n°155 du 16-5-1825 et n°202 de fevrier 1826.
[12] Mgr T. JAUSSEN à sa sœur Félicité à Alençon, lettre de Valparaiso (25-9-1848). Ar.SS.CC. 58,1. - V. PRAT : Mgr T. Jaussen. T. I, pp.49-52.
[13] H. LAVAL : Mémoires pour histoire de Mangareva, pp.272-274.
[14] E. HEURTEL au T.R.P., lettre (15-11-1849), Ar.SS.CC. 59,3.
[15] E. HEURTEL au T.R.P. (24-6-1849), Ar.SS.CC. 59,3. - V. PRAT, op. cit., pp.150-153.
[16] DU BOUZET au Ministre (9-9-1855 et 10-10-1855). F.O.M. Océanie C 13, A 71.
[17] Mgr T. JAUSSEN à J. M. DE LAMENNAIS (25-12-1860).
- Fr. ALPERT et T.C.F. CYPRIEN aux Autorités (1861), Ar. F.I.C.
- Ch. RULLON, Centenaire, pp.4 à 26.
[18] T. JAUSSEN au T.R.P. (10-3-1882), Ar.SS.CC. 58,1.
[19] T. JAUSSEN au T.R.P. (12-6-1882) avec liste des terrains copiée par le P. Martin, Ar.SS.CC. 58,1.
[20] T. JAUSSEN à ses sœurs (1-2-1877), Ar.SS.CC. 58,1.
[21] H. LAVAL, Mémoires, Introduction sur l'œuvre architecturale de la mission, pp. CIX et sq, Se reporter à l'annexe III pour la chronologie des constructions des églises.
[22] Voir annexe IX et A. COOLS : Evêché de Papeete et Frères bâtisseurs. Rome 1981, 48 pages.
[23] T. JAUSSEN au T.R.P. (5-8-1874 ; 4-1-1875 ; 9-1-1876), Ar.SS.CC. 58,1.